Je vais encore faire dans la polémique...c'est encore cette fameuse théorie, oups, ces fameuses études du genre qui nous mènent à un débat. Faut dire que Nicolas a essayé d'expliquer les études du genre ou les gender studies à une catégorie de personnes rétrogrades qu'il nomme les réacs.
J'ai donc repris la terminologie de réac dans un article court, en expliquant que, selon moi, je ne voyais pas trop comment expliquer ces études, qui sont mal connues en France du grand public à des gens rétifs au progrès, d'un esprit très fermé aux nouveautés, pour employer un euphémisme et je finissais sur une touche d'humour.
Ensuite, en commentaire, Ys, une de mes commentatrices régulières, avec qui je ne suis pas toujours d'accord, c'est clair, a voulu m'expliquer la chose: la théorie du genre.
En tant que théorie, ou études, je n'ai, à mon avis, rien lu dans les gender studies, qui révolutionne le concept sociologique, à part des lieux communs que tout le monde connait, et des thèses qui me semblent par trop obscures pour le commun des mortels.
Mais encore une fois, c'est mon avis, pas une vérité.
En plus, la théorie du genre existe bien, voire Les théories du genre, ce n'est pas un gros mot, une théorie, pour moi, il me semble et en anglais, la langue est tellement différente, qu'il existe une polysémie énorme pour un seul mot. En fait, un mot a plusieurs sens et theory a aussi le même sens que celui que nous employons en français. Mais c'est une théorie, pas une idéologie. Elle offre donc la possibilité que des gouvernants puissent s'appuyer sur les travaux développés afin d'influer sur la société, dans un sens positif ou négatif.
Elody reprend mon billet en s'interrogeant sur les commentaires laconiques que j'ai posté:
-il n'y a rien de concret, pour moi, qui puisse convaincre réellement le plus grand nombre et encore moins les réacs qui sont franchement obtus, pour une partie, aux idées novatrices.
Je suis désolée, Elody, d'avoir simplifié mes réponses, c'est vrai que dit comme cela, c'est réducteur.
Je vais donc m'expliquer:
Évidemment que la culture influe sur nos représentations du genre masculin ou féminin. Mais ce n'est pas nouveau, pour moi.
Nicolas reprend l'idée pour expliquer simplement le fait que nous mettons les bébés en bleu pour les garçons et en rose pour les filles: mais comment les autres reconnaissent le sexe d'un bébé dans sa grenouillère sinon? On a donc décidé arbitrairement des couleurs, après, franchement, comme le choix se porte selon les parents, et très souvent la mère, qui a un lien privilégié, avec les bébés, dès la naissance...On peut donc expliquer ce choix par la prépondérance maternelle, et donc que faire? Interdire aux petites filles de préférer le rose, si jamais elles apprécient spontanément la couleur ou s'en foutre un peu, vu que les modes changent? Au début du 20ème siècle, les bébés avaient tous une robe blanche.
Il me semble, mais c'est sans doute possible que je me trompe, qu'on a décidé du rose pour les filles et du bleu pour les garçons au début des années 30. A noter que le rose était un symbole de virilité au Moyen-âge...
Selon le Smithsonian Magazine, les couleurs ont été choisies par les industriels selon un choix majoritaire de consommateurs dans les années 40.
Donc, l'histoire des couleurs et des bébés, ça ne nous amène pas à grand chose.
Je suis une mère et j'ai vu mes deux enfants évoluer, à deux années d'écart: ma fille a eu des jouets de fille et de garçons. Mon fils a joué avec les poupées de sa sœur. Il n'y a jamais eu de différences : nous avons toujours choisi les jouets selon leurs demandes, pas selon nos envies. Quand ma fille a demandé un avion et un 4X4, elle a eu un avion et un 4X4.
Il n'empêche qu'à 15 ans, elle a réclamé du maquillage, qui est parti dans la poubelle suite au fait qu'elle a séché des cours, et elle en a été plus affectée que le zéro en maths que le prof lui a attribué en représailles...Oui, le cours de math aussi, elle a séché, si vous êtes des fidèles de mon blog...
Il n'empêche qu'elle est plus préoccupée par son look que par ses notes.
La société, l'école, les médias, Internet, les copines l'ont formatée d'une certaine manière, oui.
Mais à 16 ans, bientôt, elle a du faire ses propres choix. Nous nous battons donc comme de gros cons de parents, à la militaire, afin de la faire bosser ses cours, en lui ayant retiré toute liberté superflue. J'en suis à lui faire du chantage à l'ordinateur afin qu'elle range sa chambre et fasse ses devoirs. Et ça marche!
Est-ce que les gender study vont amener quelque chose afin que ma fille soit moins obsédée par son apparence et les garçons et prenne plus au sérieux ses études, alors qu'on n'a fait aucune différence dans leur éducation, puisqu'ils ont 2 ans d'écart et qu'on n'est pas sexiste à la maison.
Seulement force est de constater, que par delà l'éducation, les influences extérieures, elle a sa propre personnalité aussi, en dehors du fait que c'est une jeune fille, elle a son identité et sa volonté, son libre-arbitre, même si, en tant qu'éducateur, il nous appartient de la guider au mieux afin qu'elle se réalise.
Voilà, on est au coeur de ce que je n'aime pas vraiment dans les gender studies.
Par delà notre culture, nos influences, nous développons notre individualité et notre propre personnalité.
Le fait que j'ai adoré joué à la poupée et détesté les petites voitures n'a pas fait de moi une accro au ménage, c'est même le contraire. Mon compagnon, qu'on ne peut qualifier d’efféminé, est celui qui tient la maison en ordre.
Mon fils fait du repassage, ce qui est une exception, ma fille fait exactement comme le fils du voisin, elle prend sa lessive et ne la repasse jamais.
En fait, quand les gender studies prennent en compte les pratiques sexuelles afin de déterminer le genre, là, cela me dépasse, car j'avoue que cela n'a jamais fait une identité, ni un genre, pour moi, les pratiques sexuelles, mais c'est mon avis.
Les gender studies ne sont donc pas infaillibles, donc, il est donc très difficile de s'en servir comme d'un outil infaillible.Leur impact sur la société, en l'état, ne peut donc pas être vérifié et vérifiable, parce qu'on travaille ici sur un facteur qui a toujours été imprévisible : le facteur humain.
J'ai envie de vous envoyer lire l'excellent livre de Herbert: l'incident Jésus.
Si je puis me permettre, nous somme un incident, une suite d'incidents aléatoires. Toute systématisation de l'étude humaine l'oublie. Le genre n'en fait pas exception.
J'ai donc repris la terminologie de réac dans un article court, en expliquant que, selon moi, je ne voyais pas trop comment expliquer ces études, qui sont mal connues en France du grand public à des gens rétifs au progrès, d'un esprit très fermé aux nouveautés, pour employer un euphémisme et je finissais sur une touche d'humour.
Ensuite, en commentaire, Ys, une de mes commentatrices régulières, avec qui je ne suis pas toujours d'accord, c'est clair, a voulu m'expliquer la chose: la théorie du genre.
En tant que théorie, ou études, je n'ai, à mon avis, rien lu dans les gender studies, qui révolutionne le concept sociologique, à part des lieux communs que tout le monde connait, et des thèses qui me semblent par trop obscures pour le commun des mortels.
Mais encore une fois, c'est mon avis, pas une vérité.
En plus, la théorie du genre existe bien, voire Les théories du genre, ce n'est pas un gros mot, une théorie, pour moi, il me semble et en anglais, la langue est tellement différente, qu'il existe une polysémie énorme pour un seul mot. En fait, un mot a plusieurs sens et theory a aussi le même sens que celui que nous employons en français. Mais c'est une théorie, pas une idéologie. Elle offre donc la possibilité que des gouvernants puissent s'appuyer sur les travaux développés afin d'influer sur la société, dans un sens positif ou négatif.
Elody reprend mon billet en s'interrogeant sur les commentaires laconiques que j'ai posté:
-il n'y a rien de concret, pour moi, qui puisse convaincre réellement le plus grand nombre et encore moins les réacs qui sont franchement obtus, pour une partie, aux idées novatrices.
Je suis désolée, Elody, d'avoir simplifié mes réponses, c'est vrai que dit comme cela, c'est réducteur.
Je vais donc m'expliquer:
Évidemment que la culture influe sur nos représentations du genre masculin ou féminin. Mais ce n'est pas nouveau, pour moi.
Nicolas reprend l'idée pour expliquer simplement le fait que nous mettons les bébés en bleu pour les garçons et en rose pour les filles: mais comment les autres reconnaissent le sexe d'un bébé dans sa grenouillère sinon? On a donc décidé arbitrairement des couleurs, après, franchement, comme le choix se porte selon les parents, et très souvent la mère, qui a un lien privilégié, avec les bébés, dès la naissance...On peut donc expliquer ce choix par la prépondérance maternelle, et donc que faire? Interdire aux petites filles de préférer le rose, si jamais elles apprécient spontanément la couleur ou s'en foutre un peu, vu que les modes changent? Au début du 20ème siècle, les bébés avaient tous une robe blanche.
Il me semble, mais c'est sans doute possible que je me trompe, qu'on a décidé du rose pour les filles et du bleu pour les garçons au début des années 30. A noter que le rose était un symbole de virilité au Moyen-âge...
Selon le Smithsonian Magazine, les couleurs ont été choisies par les industriels selon un choix majoritaire de consommateurs dans les années 40.
Donc, l'histoire des couleurs et des bébés, ça ne nous amène pas à grand chose.
Je suis une mère et j'ai vu mes deux enfants évoluer, à deux années d'écart: ma fille a eu des jouets de fille et de garçons. Mon fils a joué avec les poupées de sa sœur. Il n'y a jamais eu de différences : nous avons toujours choisi les jouets selon leurs demandes, pas selon nos envies. Quand ma fille a demandé un avion et un 4X4, elle a eu un avion et un 4X4.
Il n'empêche qu'à 15 ans, elle a réclamé du maquillage, qui est parti dans la poubelle suite au fait qu'elle a séché des cours, et elle en a été plus affectée que le zéro en maths que le prof lui a attribué en représailles...Oui, le cours de math aussi, elle a séché, si vous êtes des fidèles de mon blog...
Il n'empêche qu'elle est plus préoccupée par son look que par ses notes.
La société, l'école, les médias, Internet, les copines l'ont formatée d'une certaine manière, oui.
Mais à 16 ans, bientôt, elle a du faire ses propres choix. Nous nous battons donc comme de gros cons de parents, à la militaire, afin de la faire bosser ses cours, en lui ayant retiré toute liberté superflue. J'en suis à lui faire du chantage à l'ordinateur afin qu'elle range sa chambre et fasse ses devoirs. Et ça marche!
Est-ce que les gender study vont amener quelque chose afin que ma fille soit moins obsédée par son apparence et les garçons et prenne plus au sérieux ses études, alors qu'on n'a fait aucune différence dans leur éducation, puisqu'ils ont 2 ans d'écart et qu'on n'est pas sexiste à la maison.
Seulement force est de constater, que par delà l'éducation, les influences extérieures, elle a sa propre personnalité aussi, en dehors du fait que c'est une jeune fille, elle a son identité et sa volonté, son libre-arbitre, même si, en tant qu'éducateur, il nous appartient de la guider au mieux afin qu'elle se réalise.
Voilà, on est au coeur de ce que je n'aime pas vraiment dans les gender studies.
Par delà notre culture, nos influences, nous développons notre individualité et notre propre personnalité.
Le fait que j'ai adoré joué à la poupée et détesté les petites voitures n'a pas fait de moi une accro au ménage, c'est même le contraire. Mon compagnon, qu'on ne peut qualifier d’efféminé, est celui qui tient la maison en ordre.
Mon fils fait du repassage, ce qui est une exception, ma fille fait exactement comme le fils du voisin, elle prend sa lessive et ne la repasse jamais.
En fait, quand les gender studies prennent en compte les pratiques sexuelles afin de déterminer le genre, là, cela me dépasse, car j'avoue que cela n'a jamais fait une identité, ni un genre, pour moi, les pratiques sexuelles, mais c'est mon avis.
Les gender studies ne sont donc pas infaillibles, donc, il est donc très difficile de s'en servir comme d'un outil infaillible.Leur impact sur la société, en l'état, ne peut donc pas être vérifié et vérifiable, parce qu'on travaille ici sur un facteur qui a toujours été imprévisible : le facteur humain.
J'ai envie de vous envoyer lire l'excellent livre de Herbert: l'incident Jésus.
Si je puis me permettre, nous somme un incident, une suite d'incidents aléatoires. Toute systématisation de l'étude humaine l'oublie. Le genre n'en fait pas exception.
Dit abruptement, cela revient à mon "slogan" qui, à mon avis, résume bien les choses : tous égaux, tous différents.
RépondreSupprimerNotre côté anarchiste ;-)
Supprimer"Expliquer aux gens obtus"...
RépondreSupprimerEt vous, vous ne vous êtes jamais demandé si vouloir attraper toutes les modes idiotes qui passent, c'est une attitude progressiste...
Le premier truc qui passe à la télé, la première idée foireuse, la dernière sortie d'un faux intellectuel sauce BHL, chemise ouverte sur poils, et hop : celui qui est pour est progressiste et celui qui refuse est "réac", "obtus", fermé...
Le conformisme et la bien-pensance maquillé en "ouverture d'esprit", ça m'a toujours fait gerber. Je préfère encore les vrais réacs, parce qu'eux au moins ils ont conscience d'être réacs... Tandis que le gros réac sénescent de NIcolas Jégou, il prend son sectarisme pour du progressisme mais n'écrit qu'épisodiquement des choses réellement progressistes.
Est-ce que vous avez lu mon billet?
SupprimerJe ne crois pas, vous avez souligné ce qui vous arrange et essayé de manipuler ma pensée: c'est une procédé un peu malhonnête, pour employer un euphémisme.
Et allez donc chez Nicolas lui dire tout cela, je vous en prie.
Je n'apprécie guère qu'on commente chez moi, à côté du sujet, et d'incriminer un ami, en anonyme.
Et réac est un euphémisme! Vous préférez que je dise nationaliste raciste?
Nationaliste-raciste... Ben voyons. Anathème de tout blaireau sectaire pour décridibiliser automatiquement les adversaires du système après avoir donné des leçons d' "honnêteté".
RépondreSupprimerC'est un honneur de figurer sur le "mur des cons" d'une grosse conne comme vous !
Quant au gros bidochon inculte et réactionnaire de Jégou, je lui ai déjà dit tout ça.
Et bien, que de haine!
SupprimerC'est Diomedeae, Phoebastre? On s'y perd...
Réac un jour, antifa un autre soir, un vrai troll, en fait.
Donc totalement inutile à la réflexion.
Et en plus, tu fais chier tes gosses avec une éducation autoritaire, comme les bourgeoises du XIXème siècle... la gauche de la comtesse de Ségur, sauce Ségolène Royal, la grosse dinde bourgeoise qui se croit de gauche...
RépondreSupprimerTu as tout de la bonne grosse bourgeoise bien-pensante, avec une rose socialiste pour maquiller ton conservatisme.
Pauvre pelure...
C'est quoi, cette manie de me juger de gauche? C'est trop demander de pouvoir n'être affiliée à aucun parti? Et c'est moi la sectaire?
SupprimerEt non, 57 à 59 kgs maximum pour 1,68 et en plus, il est drôle!
La pelure t'emmerde, en réponse, sincèrement, elle t'emmerde.
Et comme elle est chez elle et stalinienne quand on l'emmerde, elle va te censurer si tu ne respectes pas mes lecteurs en balançant ta bile ici.
Je suis assez de gauche comme ça? et assez centriste bien-pensante aussi et assez réac?
Dis-le donc, celui qui se cache derrière un pseudo, sans oser avoir les couilles de laisser un mail, t'as peur de quoi? T'as pas honte, de te conduire comme une larve contre une femme menue comme moi?
Hein, Machin?
Toi aussi tu es anonyme... Sinon, j'ai une pensée parfaitement cohérente mais en dehors du système par lequel tu es lobotomisé. T'expliquer une pensée qui te paraît réac un coup et facho un autre, ce serait comme tenter un caractère 16 bits sur ton logiciel prévu pour le 8 bits.
RépondreSupprimerFacho ou anti-réac ?? "L'absurde est le paradoxe des crétins, le paradoxe la dialectique des imbéciles".
whaou! Puissant! je suppose que je dois me tordre devant cette loghorrée? Oui, mais de rire! T'en as encore des comme ça?
Supprimer"T'as pas honte, de te conduire comme une larve contre une femme menue comme moi?"
RépondreSupprimerNon ! Parce que la vision de la fragile femme, digne de galanteries, que tu développes est parfaitement contraire à ta lubie du genre ! Si j'avais honte, je ferais preuve de stéréotype sexiste.
Je n'ai pas honte non plus d'être une larve puisque c'est le futur idéal masculin que la gauche développe en guise de grand soir !
Tu vois, la société devient conforme aux vœux des guignols du Gender ! En sociologie, on appelle ça l'effet performatif.
LOL.
Et en plus, il sait pas lire!
SupprimerEntre nous, j'y suis pour rien si tu as des problèmes d'érection...Bon, j'arrête, c'est très dur (oui, sans jeu de mots) d'écrire avec un fou-rire :-)
" quand les gender studies prennent en compte les pratiques sexuelles afin de déterminer le genre, là, cela me dépasse, car j'avoue que cela n'a jamais fait une identité, ni un genre, pour moi, les pratiques sexuelles, mais c'est mon avis."
RépondreSupprimerJustement: les gender studies ne déterminent pas le genre en fonction des pratiques sexuelles. Les gender studies ne sont là que pour démontrer et expliquer pourquoi certaines inégalités persistent: parce qu'au-delà de notre sexe biologique, c'est le déterminisme social qu'il faut combattre.
J'ai pourtant lu des études qui vont dans ce sens.
SupprimerEn fait, c'est donc éduquer des enfants sans aucun a-priori négatif et les laisser choisir leur voie? Réellement?
oui
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