Tout le monde ment plus ou moins. Les hommes politiques mentent très souvent mais on appelle ça les promesses non tenues. C'est du langage politiquement correct. Seulement, ça lasse, à force.
Tout le monde ment plus ou moins dans sa vie quotidienne, parfois ce sont de petits mensonges anodins, comme lorsqu'on explique un retard, on n'a pas envie de fournir des explications. Quand on est malade, on dit qu'on va bien, on ne veut pas inquiéter les gens.
Ensuite, le mieux est quand même de ne pas mentir.
En politique, nous ne sommes pas des élus, nous n'avons rien à promettre, que nos convictions. Nous n'avons normalement pas intérêt à mentir. Comme dit précédemment, quand les gens s'en rendent compte, c'est là que le couperet tombe.
Il y a deux sortes de manière de mentir: soit cacher la vérité, en la travestissant, en la tordant, soit en s'auto-persuadant qu'on dit la vérité, cette dernière raison est la plus trompeuse. Si vous êtes dans la réalité, vous ne trouverez pas de signes physiques ni de discours incohérent: l'imposteur vit ce qu'il dit, c'est un vrai acteur. Les escrocs pratiquent cette méthode, les mythomanes aussi. D'ailleurs, on a souvent la critique du politique assimilé à un escroc qui revient souvent.
C'est en écoutant la personne qu'on se rend compte à de petites variations dans la voix, des hésitations, des répétitions lourdes. Par exemple, je sais quand mes gosses me mentent, ils ont une expression assez caractéristique.
Tiens, Marine Le Pen ne croit pas à ce qu'elle dit. Mélenchon, si.
Après, croire à ce qu'on dit n'en fait pas la vérité non plus. On peut donc mentir sans le savoir.
Examinons Internet: c'est là que ça devient intéressant. Comment savoir si celui qui écrit ment?
On ne peut que vérifier et corroborer ses dires, ensuite, pour savoir si la personne est sincère...c'est une autre paire de manche.
Un truc que j'ai observé: si la personne n'a aucun intérêt à écrire ce qu'elle écrit, c'est un point positif. Si elle soutient l'action de quelqu'un et qu'elle le critique quand même, c'est aussi positif. Si elle privilégie les faits et ne cherche pas à embrouiller à ce sujet, c'est aussi bien.
Si elle flatte de manière démesurée les gens aves qui elle discute, c'est un mauvais signe. C'est le signe d'une manipulation mentale.
Non, pas évident de discerner les gens sincères des autres.
Moi, j'observe et je réfléchis.
Quand on ment, on finit toujours pas être incohérent. Il suffit d'attendre.
La sincérité n'est pas gage de vérité non plus. Seuls les faits le sont.
En politique, le mensonge ne paye jamais de toute manière.
Tout le monde ment plus ou moins dans sa vie quotidienne, parfois ce sont de petits mensonges anodins, comme lorsqu'on explique un retard, on n'a pas envie de fournir des explications. Quand on est malade, on dit qu'on va bien, on ne veut pas inquiéter les gens.
Ensuite, le mieux est quand même de ne pas mentir.
En politique, nous ne sommes pas des élus, nous n'avons rien à promettre, que nos convictions. Nous n'avons normalement pas intérêt à mentir. Comme dit précédemment, quand les gens s'en rendent compte, c'est là que le couperet tombe.
Il y a deux sortes de manière de mentir: soit cacher la vérité, en la travestissant, en la tordant, soit en s'auto-persuadant qu'on dit la vérité, cette dernière raison est la plus trompeuse. Si vous êtes dans la réalité, vous ne trouverez pas de signes physiques ni de discours incohérent: l'imposteur vit ce qu'il dit, c'est un vrai acteur. Les escrocs pratiquent cette méthode, les mythomanes aussi. D'ailleurs, on a souvent la critique du politique assimilé à un escroc qui revient souvent.
C'est en écoutant la personne qu'on se rend compte à de petites variations dans la voix, des hésitations, des répétitions lourdes. Par exemple, je sais quand mes gosses me mentent, ils ont une expression assez caractéristique.
Tiens, Marine Le Pen ne croit pas à ce qu'elle dit. Mélenchon, si.
Après, croire à ce qu'on dit n'en fait pas la vérité non plus. On peut donc mentir sans le savoir.
Examinons Internet: c'est là que ça devient intéressant. Comment savoir si celui qui écrit ment?
On ne peut que vérifier et corroborer ses dires, ensuite, pour savoir si la personne est sincère...c'est une autre paire de manche.
Un truc que j'ai observé: si la personne n'a aucun intérêt à écrire ce qu'elle écrit, c'est un point positif. Si elle soutient l'action de quelqu'un et qu'elle le critique quand même, c'est aussi positif. Si elle privilégie les faits et ne cherche pas à embrouiller à ce sujet, c'est aussi bien.
Si elle flatte de manière démesurée les gens aves qui elle discute, c'est un mauvais signe. C'est le signe d'une manipulation mentale.
Non, pas évident de discerner les gens sincères des autres.
Moi, j'observe et je réfléchis.
Quand on ment, on finit toujours pas être incohérent. Il suffit d'attendre.
La sincérité n'est pas gage de vérité non plus. Seuls les faits le sont.
En politique, le mensonge ne paye jamais de toute manière.
Effectivement, le pire mensonge est celui que l'on fait à soi-même. Cela peut rendre crédible une personne qui étend ce mensonge à d'autres personnes.
RépondreSupprimerSelon ce que j'ai lu, existe aussi le cas des psychopathes, pour qui il n'existe pas de différence entre le mensonge et la vérité, car leurs affirmations sont le reflet de leur pensée tendue vers un seul but. La façon d'atteindre ce but n'importe aucunement. Cela peut bien entendu être très dangereux, car leur aplomb sera total.
On compte malheureusement bien des politiciens qui présentent cette anomalie, et qui n'hésiteront devant aucune action, aucune tromperie pour atteindre plus de Pouvoir encore. D'où la nécessité de rendre un mandat ou un haut poste peu attractif, afin de dissuader ces personnages de s'en emparer. (pistes : rendre le siège "éjectable" facilement, les mandats courts et surtout non renouvelables...)
Si tu rends ces mandats peu attractifs, tu es sûr d'alimenter une corruption endémique, et les tentations de tous côtés.
SupprimerJe pense que 2 mandats successifs devraient être la limite.
Mais si tu ne t'attaques pas aux motifs des mensonges et des corruptions, ça va continuer.
Il faut faire en sorte que l'éthique soit plus avantageuse que le mensonge. Mais c'est un vaste sujet.
Pas de vie politique possible sans mensonges (" Sur le chômage, nous n'avons que quelques mesurettes à proposer, mais nous ne croyons pas que ça changera grand-chose")
RépondreSupprimerPas de vie sociale possible, pas de courtoisie possible sans mensonges ( " Comment trouvez-vous que me va mon nouveau tailleur? -Très mal, ça vous fait paraître encore plus grosse que d'habitude"; et à "comment allez-vous", la seule réponse admissible et "et vous?", rien de plus pénible qu'un semi-inconnu qui se lance dans la description détaillée de ses problèmes de santé).
Le mensonge est la base de toute vie civilisée; et la transparence totale, c'est l'enfer.
Il y a les petits arrangements avec la réalité et il y a les mensonges qui rapportent.
SupprimerJe crois qu'il faut savoir faire la différence.
Vous êtes une femme de vérité.
RépondreSupprimerLa vérité est de votre côté. Enfin, du moins, c'est de votre côté que vous la mettez.
Quand j'écoute un homme politique, disons que dans 99% des cas, c'est ce qu'il dit.
Ferai-je avec vous ce que vous-même faites avec vos enfants?
Épier leurs moindres signes de mensonges?
Si je fais avec vous ce que moi je fais avec mes enfants, je vous classerais plutôt dans la catégorie des menteurs pervers.
Alors, comment on fait?
Bel exemple de manipulation mentale, merci de la démonstration!
SupprimerMais je ne sais même pas ce qu'est la perversité...cela m'est complétement allogène et étranger...
"Perversion = Action de détourner quelque chose de sa vraie nature, de la normalité; résultat de cette action"
SupprimerC'est ce que les anti-mariage homo n'ont cessé de nous ressasser.
C'est ce que nous faisons (heureusement) tous, mais sans nous en rendre compte.
Je ne crois pas, mais c'est mon avis: je pense qu'Epicure a raison sur la manière de vivre. Ce qui est naturel et normal ne correspond ni à la morale ni aux conventions.
SupprimerIl m'est plus naturel de faire confiance aux gens et d'être gentille avec eux.
Je ne contrarie aucunement ma nature, c'est la source de mon équilibre.
Si il est naturel, pour un homosexuel, d'aimer une personne de son sexe, c'est en l'empêchant qu'on devient pervers.
D'où le fait que des manipulateurs accusent très souvent les autres de leurs propres tares.
Car la loi n'est pas conçue forcément pour favoriser ce qui est naturel.
Je vous rejoindrais assez aisément là-dessus (agir conformément à sa nature, à son penchant naturel).
SupprimerMais j'appellerais plutôt ça de la bienveillance.
Savoir ce qu'est sa nature, c'est parfois un peu compliqué, en réalité. Et savoir ce qu'est LA nature, encore plus. Alors que la bienveillance est plus immédiatement mesurable dans ses causes et ses effets.
Si j'agis pour des raisons louables et que cela produit des effets positifs, ça se mesure immédiatement. Le cas inverse aussi.
Alors que ma nature me parle moins directement parce qu'en pratique je m'en construits une image qui me sied. Je vous dirais ainsi que je suis un homme naturellement bon, tolérant, humaniste, ouvert d'esprit, franc et direct, etc.
Le problème, vous le devinez, est que cette image que je me donne ne correspond pas nécessairement à celle qui est effectivement perçue. Je crois d'ailleurs comprendre que vous me classez dans la catégorie des manipulateurs.
Auparavant, je vous avais moi-même classé dans une catégorie.
C'est là le gros inconvénient de la "nature" comme concept: dire j'ai telle nature ou que telle personne a telle nature revient à catégoriser les gens.
Tout cela est bel et bon, mais ça ne répond pas vraiment à la question: comment on fait?
Je peux peut-être vous suggérer une autre approche: laisser de côté ces concept un peu encombrants de vérité et de nature, du moins dans un premier temps, pour examiner les faits qu'on veut examiner dans leur nudité.
Contrairement à ce qu'on pense, cela n'exige pas vraiment d'effort intellectuel. C'est plutôt un effort psychique: il faut renoncer à la récompense qu'on s'octroie, quand on prétend, comme vous, être du bon côté de la vérité et avoir une bonne nature.
Tout cela n'est qu'une façon comme une autre de se flatter soi-même et, tout simplement, de faire produire par notre cerveau les hormones du bonheur. C'est une façon de se doper, sans absorber de substances étrangères. C'est une autarcie du plaisir psychique, quoi.
En soi, ce n'est pas gênant. Mais dans le raisonnement intellectuel, ça fait souvent tout foirer: si vous vous placez du côté d'un bien, tout ce qui est en face de vous à la fâcheuse tendance à devenir un mal.
Qu'est-ce que la bienveillance a à voir avec tout ça? Vous confondez bienveillance avec intérêt.
SupprimerVous me conseillez de ne pas parler de vérité, de réalité mais de me baser sur des faits?
Si vous venez ici par onanisme intellectuel, je ne vous y ait pas invité! Je choisis quand même avec qui je fais des débats intéressants, je ne vous ai pas invité à une partouze intellectuelle!
Vous foutez la notion de bien et de mal, bien manichéenne, au milieu!
Vous voulez faire de la philosophie sans définir un seul des termes du sujet et sans avoir une seule référence!
Alors, si vous croyez de savoir qu'on est naïve, un peu poire parce que gentille, c'est se jeter des fleurs, vous ne devez effectivement pas avoir le même problème!
CQFD.
Un dernier détail: il me semble n'avoir jamais été jusqu'à présent désagréable avec vous, quand vous venez commentez.
Restez donc dans les clous, si vous ne voulez rester toléré, s'il vous plait. Et ne me manquez plus de respect, je suis chez moi, ici! Merci!
Bon, j'ai fini par en faire un billet, sur ce sujet du mensonge, et notamment en politique.
RépondreSupprimerPas de lien ( pas de drague pour mon blog chez ceux des autres), mais vous (Rosaelle) pouvez venir commenter, si ça vous inspire.
tant mieux si vous êtes inspiré, je commente très peu, vous savez, en ce moment, j'ai des commentaires ici à gérer mais j'irai voir. Promis.
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