Bien entendu, quand tu apprends qu'un accident de train en Espagne a fait 78 morts, cela te fait suer.
Bien entendu.
Les médias s'emparent de l'affaire et s'en donnent à coeur joie, sous prétexte de relayer l'info, et de s'attrister.
Bon, il y a deux jours, un entrefilet a annoncé 78 morts en Chine, il y en a eu aussi au Mexique, mais on a eu droit à un bandeau, sans rien d'autres.
Cela me laisse donc circonspect, je n'arrive pas à comprendre la logique.
Hier, c'était le prénom du fucking baby qui squattait la une.
Il y a peu, c'était Trappes.
Aujourd'hui, c'est Compostelle.
Comment ne pas être sarcastique, à force...
Et le pompon, c'est la diffusion du message de soutien de Rajoy.
Bien sûr qu'il est obligé de faire part de sa peine, tout ça, tout ça.
Mais quand les Espagnols crèvent de faim, n'ont plus de jobs et de sécu, il n'est guère touché, le Rajoy. C'est pas pareil.
Puis, les journalistes font la parallèle avec Brétigny. On achalande le client, on lui laisse miroiter une loi des séries, au cas-où il ne flipperait pas assez, on parle avec un psy des traumatismes futurs des familles de victimes...On s'éloigne de l'humain, en fait, alors qu'il suffirait de montrer réellement qu'on est peiné pour les autres.
Non, ici, on nous fabrique le scénario d'un film catastrophe, mettant déjà en accusation le pauvre conducteur du train, comptant les traumatisés, les morts, les blessés. Il ne manque plus que d'éventuels pillards, et tiens, introduisons aussi la théorie du complot, on trouvera aussi sans doute le spectre du terrorisme, on sait jamais...
Il n'y a pas que le train qui a déraillé à Compostelle.
A part ça, il y a trop de gens qui souffrent dans le Monde.
Bien entendu.
Les médias s'emparent de l'affaire et s'en donnent à coeur joie, sous prétexte de relayer l'info, et de s'attrister.
Bon, il y a deux jours, un entrefilet a annoncé 78 morts en Chine, il y en a eu aussi au Mexique, mais on a eu droit à un bandeau, sans rien d'autres.
Cela me laisse donc circonspect, je n'arrive pas à comprendre la logique.
Hier, c'était le prénom du fucking baby qui squattait la une.
Il y a peu, c'était Trappes.
Aujourd'hui, c'est Compostelle.
Comment ne pas être sarcastique, à force...
Et le pompon, c'est la diffusion du message de soutien de Rajoy.
Bien sûr qu'il est obligé de faire part de sa peine, tout ça, tout ça.
Mais quand les Espagnols crèvent de faim, n'ont plus de jobs et de sécu, il n'est guère touché, le Rajoy. C'est pas pareil.
Puis, les journalistes font la parallèle avec Brétigny. On achalande le client, on lui laisse miroiter une loi des séries, au cas-où il ne flipperait pas assez, on parle avec un psy des traumatismes futurs des familles de victimes...On s'éloigne de l'humain, en fait, alors qu'il suffirait de montrer réellement qu'on est peiné pour les autres.
Non, ici, on nous fabrique le scénario d'un film catastrophe, mettant déjà en accusation le pauvre conducteur du train, comptant les traumatisés, les morts, les blessés. Il ne manque plus que d'éventuels pillards, et tiens, introduisons aussi la théorie du complot, on trouvera aussi sans doute le spectre du terrorisme, on sait jamais...
Il n'y a pas que le train qui a déraillé à Compostelle.
A part ça, il y a trop de gens qui souffrent dans le Monde.
Eh oui que de morts, ce qui est plus grave il y a des fonctionnalités qui gagnent fric sur la misère des gens.
RépondreSupprimerOccupation de temps de cerveau, pour empêcher la réflexion et amener à la prochaine plage publicitaire. Une formule qui contamine tout. Dernièrement, je regardais un reportage sur les séries télévisées, où un témoin scénariste révélait que la chaîne pour laquelle il travaillait à ce moment-là avait une expression, dont je ne me souviens malheureusement pas avec certitude (espace occupationnel, je crois) dont il avait fini par comprendre que c'était celui de la série qui n'avait pour but que de maintenir le spectateur présent entre les plages publicitaires.
RépondreSupprimerPour le coup, 78 décès par accident, dans un pays dit civilisé, il y avait de quoi en faire du sentimentalisme..
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