Utopie

L'utopie n'est pas un luxe, c'est une nécessité.

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dimanche 2 février 2014

Avortement : les échecs des ultras des deux bords

Action = Réaction.
Comment briser ce cercle vicieux de l'évolution de la société.
Car on qualifie abusivement de réactionnaire ce qui est de droite extrême. Je l'ai toujours dit, cet abus de langage et ces caricatures nous aveuglent.
Si l'on regarde objectivement ce qui s'est passé lorsque l'on a instauré le droit à l'IVG, ceci est révélateur, pour les uns, c'est un sigle, pour les autres, c'est un nom, l'avortement, j'emploierai donc les deux, si on regarde ce qui s'est passé quand on a autorisé cet acte médical et le droit à cet décision pour les femmes, on se rend compte que:

-Il n'était pas question , avant, d'autoriser l'IVG, c'était un meurtre, un acte contre-nature, punissable de prison. Il y avait une intolérance énorme de la part de ceux qui étaient au pouvoir, en majorité des hommes, attachés à la famille traditionnelle, du style bien catholique, "croissez et multipliez", le droit à l'IVG était donc un beau combat, afin que la femme arrête de se définir en tant que couveuse, matrice, fabrique de gosses à la chaîne.
-Maintenant, ce sont les féministes qui ont gagné, mais l'intolérance est du côté des dominants, toujours, sauf que les dominants sont maintenant ceux qui étaient en marge dans les années 60, en France et en Europe.

Ce qui se passe en Espagne me laisse véritablement perplexe. Tout le monde en a plein la bouche, de la liberté du peuple, du fait qu'il faut se centrer sur son pays, car la crise ne laisserait pas le loisir d'aider les autres.
Pourtant, qu'est-ce que font les féministes? Qu'est-ce qu'ils importent un combat en France qui n'a pas lieu d'être? De quel droit viennent-elles en Espagne manifester contre le retour de l'interdiction de l'IVG, quand on en a rien à foutre du Peuple Espagnol qui crève la dalle, à cause de l'austérité, qu'on n'en a rien à foutre des Espagnoles au chômage, tant qu'elles peuvent avorter...

Je suis pour que les femmes aient le choix de garder leur foetus, embryon pour les uns, bébés pour les autres. Je suis pour que les gens assument aussi leurs choix.

Or, là, personne ne l'assume vraiment.
J'explique:

-pour les pro-IVG, c'est une simple seringue, un acte chirurgical simple, sans aucune séquelle, afin que celle qui avorte se débarrasse d'une gêne, d'un poids.
Or, une IVG est tout, sauf un acte anodin.
 J'ai assez  rencontré des femmes qui en gardent des cicatrices physiques (ça peut bousiller et rendre stérile) et psychologiques : regarder ses enfants et se dire qu'on aurait une fille ou un garçon plus âgé.
Dans le cas d'un processus d'avortement, ni les parents de la mineure quand elle l'est, ni le géniteur ne sont concernés.
Seul compte la décision de celle qui veut subir cette opération, il y a un seul dialogue entre elle et le planning familial, même la société civile n'y prend pas part.
 Il n'y a pas de réel soutien matériel au cas-où une femme veuille garder l'enfant seule, les allocations ne sont pas assez importantes, alors que le système isole celle-ci de facto.
Le fait d'être mère est même considéré comme un handicap à l'épanouissement d'une femme. Je crois que cela est quand même une notion assez grave pour qu'on en rediscute.
Il y a-t-il évolution, autocritique? Non.

-pour les anti-avortement, celui-ci est un meurtre. Il y a une fatalité dans le fait de donner la vie, même si la future mère peut en devenir esclave. Si l'enfant est malformé, on fait porter ce fait sur la vie entière de ces femmes sans aucune retenue. La notion de matrice, de couveuse, de reproductrice est celle qui compte. Il n'y a aucune réflexion sur l'enfant désiré, choisi, pris comme un choix de vie.
On ne tient pas compte de l'état physique et psychologique de celle qui est enceinte.
Celle-ci est isolée de la même manière.

Je suis allée deux fois accompagner une amie avorter. Deux fois, j'ai senti la détresse, les interrogations, l'indécision jusqu'au bout.
J'ai senti leur envie d'un enfant, et l'incapacité matérielle d'en avoir un, se dire que même à 18 et 22 ans, on est trop jeune, et que la société n'en donne pas les moyens.
J'ai vu le martelage des femmes qui s'occupent du planning familial, dans deux régions différentes, à 400 kms l'une de l'autre.
J'ai senti l'odeur de la mort qui règne dans les centres IVG, cet univers aseptisé où on ressort fatiguée, vidée, sans aucun suivi derrière.
L'une d'elle a regretté, n'ayant rien dit à son compagnon du moment, celui-ci l'a quittée, elle s'est retrouvée seule et meurtrie.
L'autre a continué sa vie, avec une cicatrice, de petit boulot en petit boulot.

Faut-il se limiter à la vision des uns et des autres?
Je ne crois pas.
Je crois qu'on doit faire évoluer la loi, et que si IVG il y a, il faut avoir l'accord écrit du géniteur et des parents, si la jeune fille est mineure.De cette manière, l' avortement ne serait plus ce processus médical sans âme que traverse trop souvent seule celle qui s'y engage, car les conseillères du planning familial ne sont pas celles qui payent toute leur vie la décision. Elles ne vivent pas avec ce remord et cette cicatrice.
Je crois qu'il faut un réel soutien matériel à celle qui veut garder l'enfant, si personne dans son entourage n'a les moyens nécessaires, et une bourse pour continuer les études si besoin, des crèches généralisées en Université et plus de crèches partout ailleurs.

Je crois qu'il faut que si le futur père s'oppose à l'avortement, il s'engage à élever l'enfant seul, s'il le faut et qu'on lui donne les moyens matériels de s'occuper du bébé. De la même manière, si les parents refusent cet avortement, c'est à eux de prendre le relais de la future mère.
C'est trop facile de ne rien assumer.

Mais si le futur père ne veut pas l'être, il doit aussi en avoir le droit.

Ce sont des mesures de bon sens, car il ne faut pas non plus oublier qu'un avortement est souvent nécessaire si le futur bébé est malformé ou met en danger la santé de la future mère.
Ce sont des mesures de bon sens, afin d'entourer ce processus, qui doit rester un choix, une éventualité, mais pas une fatalité, or, c'est ce que les féministes en ont fait, si on ne fait pas évoluer le droit à l'IVG.

Sans cela, cette guerre entre ultras va continuer. Je crois qu'on a assez de sujet de discorde comme cela, il faut trouver des terrains d'entente, un socle sur lequel tout le monde est d'accord.

Sinon, l'IVG va continuer à être un échec, avec des médecins qui refusent de plus en plus de travailler dans ces centres, et des financements qui y manquent, et une source de troubles et de haine.

Mise à jour de 18h42 : en fait, la question n'est pas avorter ou non, c'est si oui ou non, on veut un enfant et de quelle manière on s'y prend pour avoir le droit de choisir.

18 commentaires:

  1. Article serein et équilibré : ça change de ce qu'on peut lire ailleurs depuis quelque temps…

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    1. C'est un des avantages de ma formation universitaire: on m'a appris et amené à savoir analyser des faits et des discours sans y mettre mon opinion ou mon avis partial, sans jugement.
      J'y arrive quelquefois ;-)

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  2. Bel article, juste une petite précision. Vous écrivez: "les dominants sont maintenant ceux qui étaient en marge dans les années 60, en France et en Europe". Non les dominants de ces années là étaient des réacs, s'ils avaient pu se passer des lois dites libérales comme l'IVG, ils s'en seraient passés. Ils ont juste cédé un minimum (comme l'abaissement de l'âge de la majorité) pour conserver le pouvoir face à la pression tumultueuse des jeunes générations de l'époque. Raison pour laquelle cette loi IVG est mal faite (vôtre article le souligne). Le soi-disant "libéralisme" des dominants de cette époque comme en d'autres époques n'était qu'un subterfuge momentané: "Un joue ou l'autre, nous récupérerons par d'autres moyens ce que l'on a été obligé de donner pour la paix sociale".

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    1. Oui, c'est vrai qu'il y a une hypocrisie.
      On n'a pas dit que c'est le droit de choisir, c'est le droit à avorter. La société ne donne pas de réelle alternative, effectivement, on se demande si le lest lâché en 68 ne l'a pas été pour amuser et divertir dans le sens de faire diversion. C'est cynique mais il y a aussi de ça dans cette loi, un cynisme, qui ne donne pas la place à l'humanité, je pense.

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  3. Salut!
    Tu écris:
    "-pour les pro-IVG, c'est une simple seringue, un acte chirurgical simple, sans aucune séquelle, afin que celle qui avorte se débarrasse d'une gêne, d'un poids."

    C'est tout à fait caricatural. Je suis pro-IVG et je n'ai jamais dit que c'était un acte anodin, une simple seringue ou un acte chirurgical sans conséquence.
    Comme dans tous les courants (pro / anti IVG ici), il y a des nuances me semble-t-il.

    Tu écris aussi:
    " Je crois qu'on doit faire évoluer la loi, et que si IVG il y a, il faut avoir l'accord écrit du géniteur et des parents, si la jeune fille est mineure.De cette manière, l' avortement ne serait plus ce processus médical sans âme que traverse trop souvent seule celle qui s'y engage, car les conseillères du planning familial ne sont pas celles qui payent toute leur vie la décision. Elles ne vivent pas avec ce remord et cette cicatrice."

    Je ne suis pas d'accord. Tu as plusieurs exemples autour de toi mais nous en avons tous-tes, des exemples. Un accident est vite arrivé, une jeune fille mineure pourra tomber enceinte et vouloir avorter. Je suis tout à fait opposée à l'accord parental ou celui du géniteur (qui plus est s'il est mineur aussi!). Elle peut aussi tomber sur des parents opposés à l'avortement mais également opposé à prendre en charge l'enfant à naître. Certains parents ont au contraire une attitude qui vise à contraindre leur fille à assumer.

    En revanche, je suis pour une amélioration des conditions d'avortement. Non pas avec des asso pro-vie qui viennent te laver le cerveau en faisant irruption dans ta chambre d'hôpital pendant que tu patientes avant l'intervention, mais plutôt avec un véritable suivi psychologique RASSURANT et durable post-op.

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    1. Elody, Bonjour.
      Mon titre est "les ultras des deux bords", je ne pensais pas qu'il fallait préciser les "ultras IVG".
      Tu n'étais pas visée.
      Mais comme tu défends la chose, soit ne rien faire évoluer, je vais te répondre:
      -Je ne comprends pas pourquoi on peut caricaturer les anti-avortements, et ne pas caricaturer les pro-IVG, c'est quand même grave qu'on n'arrive même plus à dialoguer sereinement, d'autant plus que je suis tout à fait pour que l'IVG continue à exister.
      Seulement, tomber enceinte, cela ne doit justement pas être un accident. C'est un accident quand on est en couple, et qu'on est majeur, et que la pilule ne marche pas.
      C'est pas un accident quand on est mineure et qu'on n'a pas mis de préservatif. C'est grave, cela implique trop de conséquences, dont l'hypothèse de maladie vénérienne, et du SIDA.
      Une mineure est sous la responsabilité des parents, or, on encourage celle-ci à aller prendre la pilule comme si c'était anodin, alors qu'une mineure ne peut voter, ne peut conduire seule et avoir un compte en banque. Une adolescente a du mal à ne pas perdre son portable, à suivre les cours, et on veut qu'elle arrive à ingérer un médicament lourd, sans doute cancérigène, comme des hormones.
      Une adolescente n'arrive pas à aller en cours tous les jours sans avoir un accident de réveil, et on lui donne le droit d'avorter. En fait, on lui donne l'illusion qu'elle peut prendre ce droit.
      Qui est convoqué quand la gamine est absente? Ce sont les parents. Qui la veille quand elle est malade? Ce sont les parents.
      Donc, oui, ils doivent avoir leur mot à dire, et aussi le gamin qui l'a mise en cloque, parce que ce petit con n'a pas mis de préservatif.
      Même des séances avec un personnel médical et social de tous les acteurs est quand même mieux qu'un suivi "rassurant" et durable.
      Rassurant: la femme , ou la jeune fille, doit faire le deuil d'un enfant hypothétique, qui la suivra toute sa vie. Je sais, tu n'as pas d'enfant. Une grossesse, c'est pas un truc léger qui se termine de manière rassurante grâce à un IVG. Sinon, pourquoi on a mis en place tout un suivi sur les fausses couches? Un avortement, c'en est un, quoi qu'on en pense et c'est pas un truc qui passe avec un suivi "rassurant".
      Je termine en disant que tout le monde parle d'égalité: en quoi on l'a, cette égalité, si le futur père n'est même pas concerné par ce qu'il a fait? Tu m'expliques?
      Comment est-ce possible de parler d'égalité, là?
      Ce qui me dérange, c'est qu'on parle de droit à l'IVG, pas du droit à choisir. Et celui qui a mis une gamine enceinte, il doit savoir aussi qu'il y a des précautions avant de tirer son coup, et que ça se rattrape pas avec un avortement. Ou alors, faut pas assigner un mec en justice avec des tests de paternité.

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    2. Et juste une dernière chose, tout le monde veut gérer les gamins, l’Éducation Nationale, les féministes du Planning familial, les assistantes sociales mais quand il y a des emmerdes, c'est pour les parents!
      Et pas jusqu'à 18 ans, on s'en occupe jusqu'à leur indépendance financière.
      Je sais tout à fait qu'il y a des parents réacs, intolérants, c'est clair, mais on n'a pas le droit de s'immiscer dans leur éducation, que ça nous plaise ou non.
      Et tant qu'on y est, on pourrait aussi faire sauter le "né sous X", cela éviterait que des parents se débarrassent d'un gosse qui n'a pas demandé à naître en le rayant de leur vie.

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    3. "Mon titre est "les ultras des deux bords", je ne pensais pas qu'il fallait préciser les "ultras IVG".

      Je ne parle pas de ton titre mais du raccourci dans ton texte.

      "Je ne comprends pas pourquoi on peut caricaturer les anti-avortements, et ne pas caricaturer les pro-IVG"

      Perso je ne suis pas favorable à la caricature. Et je ne dis pas ça parce que je me sens visée. loin de là. Je pense que c'est aux arguments qu'il faut s'attaquer. La réponse au "Pourquoi vous êtes pro?" ou "pourquoi vous êtes anti?"

      Je n'ai pas d'enfants c'est vrai, mais je ne vois pas trop ce que ça vient faire là-dedans. ne pas en avoir ne veut pas dire que je n'y connais rien, que je ne sais pas ce que c'est d'être enceinte, que je ne sais pas ce que c'est d'avorter, que je ne sais pas ce que c'est de grandir sans père ou sans mère, que je ne sais pas ce que c'est d'accoucher sous X.
      Et je pense que l'accouchement sous X est bien plus douloureux psychologiquement qu'un avortement à 12 semaines.

      Tous les adolescents sont capables d’ingurgiter des médocs s'ils sont malades à vie, je ne vois pas pourquoi une ado ne serait pas capable de prendre la pilule.

      Le nombre de femmes dites "responsables" qui oublient de la prendre et qui tombent enceintes (ou pas d'ailleurs, car tout le monde sait que quand on est sous pilule, on ne tombe pas enceinte du jour au lendemain) est élevé...

      "Tomber enceinte ne doit pas être un accident"
      Dans le monde des bisounours oui, c'est vrai. Mais nous savons très bien que le risque zéro n'existe pas (même sous pilule et sans parler du craquage de capote qui est encore plus fréquent qu'un oubli de pilule)

      " le deuil d'un enfant hypothétique, qui la suivra toute sa vie."
      Je te rassure, il existe des femmes qui s'en remettent très bien et ça ne fait d'elles des monstres ou des ultras pro IVG.

      Une fausse couche n'a absolument rien avoir. Une fausse couche, c'est la perte d'un enfant désiré. Contrairement à un IVG.

      Quant aux campagnes d'information pré-coït, elles sont évidemment indispensables et doivent être renforcées.

      L'un n'empêche pas l'autre.

      Quant à l'éducation des enfants, certes elle est à la charge des parents, personne ne dit le contraire. Mais que des parents empêchent leurs enfants d'accéder aux droits auxquels ils peuvent prétendre, ça ça me désole. Et l'IVG en est un.

      Ensuite, ne le prends pas mal, mais les laïus du style "tu n'as pas d'enfants, tu ne peux pas comprendre", euh... Comment dire...

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    4. Ben si, j'étais comme toi avant d'en faire deux, de gosses, je ne voyais pas ce que cela impliquait, le fait d'être enceinte, c'est pas un laïus, c'est la vérité.
      On provoque bien une fausse couche, en faisant un IVG? On passe bien ensuite d'un état physiologique de grossesse à plus rien? Biologiquement, c'est une fausse couche, avec séquelles.
      Une bonne partie des femmes ne savent pas si elles le gardent ou pas.
      Par contre, excuse-moi, on n'est pas d'accord, mais ne dis pas que tu ne caricatures pas: c'est bien toi qui a décrit les manifestants en Jacquouille la fripouille, non?

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    5. Tout le monde sait très bien que Jacquouille et Godefroi de Montmirail n'existent pas et n'étaient pas dans la rue aujourd'hui. Quant à leurs opinions à tous les deux sur l'IVG et le gender, on les cherche encore hein. On est bien loin de la caricature. On est plutôt dans la blague. Mais l'humour, c'est subjectif c'est vrai.

      Par contre, si j'avais écrit "tous les manifestants d'aujourd'hui rêvent d'un Moyen Age aujourd'hui disparu", là oui j'aurai caricaturé et généralisé.

      D'ailleurs, toi qui lis mon blog, tu sais très bien que je ne généralise jamais puisque j'abuse sans cesse de "certains", "parmi eux/elles", "nombre de", "la plupart", "à mon avis", "je pense que", "il me semble".

      Jamais je n'ai été dans l'affirmation absolue ou la leçon sauf quand - par exemple - des trouducs déforment la réalité en affirmant qu'on va apprendre à nos gosses à se masturber à l'école.

      "Je ne voyais pas ce que cela impliquait d'être enceinte"

      Et bien moi si, vois-tu, je sais ce que cela implique.

      "Biologiquement, c'est une fausse couche, avec séquelles."

      Biologiquement oui. Mais pas psychologiquement ou moralement.

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    6. On n'en sait rien, on ne sait pas encore quelles sont les implications et mécanisme chimiques qui construisent l'individu et l'équilibrent. On n'en sait rien encore. On en est au début.
      Mais tu peux me dire ce que tu veux au sujet d'être enceinte, le jour où tu auras cette chance, on en reparlera, bien entendu en l'ayant voulu ;-).

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  4. Il manque un aspect -certes banal, mais ce qui est banal peut être quand même l'essentiel - des choses: il ne faut pas que l' IVG devienne un moyen de contraception comme un autre -ou même le seul, comme c'était le cas dans les pays ex-communistes; l' IVG ne doit être que le résultat de l'échec des méthodes contraceptives, si peu connues, si peu diffusées, si peu enseignées - même après une IVG, alors que c'est ce que prévoit la loi Veil.

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    1. Tout à fait et je suis contente d'être en complet accord avec vous! Enfin, on y arrive!
      Merci de cette importante précision!

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    2. Je suis tout à fait d'accord. Et parmi les caricatures dont les défenseurs de l'IVG sont les cibles, il y a celles qui voudraient que nous considérons l'IVG comme un moyen de contraception.
      Ça c'est de la caricature car les pro-IVG qui tiennent ce discours sont une minorité et ils desservent la cause, selon moi.

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    3. Il y a des militants pro IVG qui disent ça?

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    4. Oui j'imagine que oui comme dans toutes les causes: il y a des extrémistes!

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  5. C'est bien ce qui dessert les causes, les extrémistes, de tout bord.

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  6. "Selon l’OMS, la santé est un état de complet bien-être physique, psychique et social. Obliger une femme à mener à terme une grossesse qu’elle refuse est une contrainte qui peut entraîner des problèmes psychiques et sociaux, qu’elle garde l’enfant ou le donne en adoption. Qu’elle doive interrompre une formation, subir le regard jugeant de son entourage, qu’elle soit licenciée si elle n’a pas un emploi stable, qu’elle rompe avec son partenaire, voire avec sa famille, sa vie sera bouleversée, certains de ses projets anéantis, et cette situation aura des retombées néfastes sur sa santé psychique et sociale, comme une dépression, un risque de rupture sociale et de fragilisation.

    Contrairement aux arguments avancés par les initiant-e-s, une femme bien accompagnée dans son choix d’interrompre une grossesse n’aura quant à elles pas de séquelles psychiques ou physiques. Des études sur de grands collectifs de femmes démontrent que le principal ressenti après un avortement est le soulagement."

    http://www.le-clac.ch/?p=632

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