Utopie

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vendredi 13 juillet 2012

Et soudain, les médias eurent des crises de conscience

maah3.com


La série des départs et des mises au placard dans nos médias continuent.
Comme le dit Nicolas, Étienne Mougeotte part du Figaro.
Comme il le dit, cela n'est pas franchement un drame, car je ne lis ce journal que sur le net, quand l'info me semble juste, ou pour dénoncer un parti pris.
Est-ce que Mougeotte avait des partis pris racistes moisi? Je ne crois pas. Je ne pense pas que Mougeotte soit anti-républicain dans sa démarche, comme Rioufol.
Mais il a assez relayé la parole sarkozienne, jusqu'à en être caricatural, comme le dit Nicolas assez justement.
Des amis d'ailleurs que l'on ne peut qualifier de droite sarkocopéiste mais pas gauchistes avaient arrêté de lire ledit journal par écoeurement de la diffusion de la bonne parole sarkozienne.
Il me semble d'ailleurs que des journalistes s'en étaient plaints au sein de la rédaction.
Barbier était favori pour le remplacer. Plus consensuel, devenu plus lisse, neutre, par rapport à certaines périodes fastes sous l'Ancien Monarque, celui-ci s'est adapté en bon journaliste à l'air du temps...
Finalement, c'est Alexis Brézet qui a eu le poste, le favori de Dassault, qui assouplirait la ligne éditoriale...
On verra ce que ça donnera.
Est-ce que notre presse en sera plus "normale"? Un peu tôt pour le dire... 
source images ici

Ce qui est aussi révélateur, c'est le départ de Robert Ménard d'Itélé.
Corto74, grand troll devant l'éternel et sacrément marqué et estampillé "réac", s'en émeut.
Ménard ne me dérange pas plus que cela, à part ses positions sur la peine de mort, je pense même qu'il a eu tendance aussi, comme les autres, sauf notre brave Rioufol, à arrondir les angles. Parfois, je le trouvais même pertinent.
Mais il est vrai qu'il aimait agiter, provoquer, un peu comme notre Ancien Monarque.
Les auditeurs d'Itélé seraient fatigués de cette agitation, l'audience s'en ressentirait que cela ne m'étonnerait pas.
De là à penser à une purge, je ne crois pas.
Juste un simple calcul marketing.

Mais quoi qu'il en soit, cela pose un souci: peut-on parler de tout et avoir les opinions qu'on veut?
Je pense comme je l'ai dit, qu'il y a des limites imposés par notre Constitution et nos lois.

Mais imaginons réellement qu'on tolère même les propos les plus racistes et les idées les plus antirépublicaines possibles sur la télévision et la presse.
Pourquoi pas? 
Dans ces cas-là, il faut songer à un vrai débat contradicteur, de vrais discussions, de droit de réponse. C'est à mon avis ce qui a manqué pendant des années. La diffusion de certaines thèses xénophobes a été marquée par le musèlement des autres idées plus progressistes, plus républicaines, à mon goût.
C'est pour cela que j'apprécie énormément Domenach face à Zemmour, et qu'il serait dommage, bien que Éric Zemmour ne m'inspire aucune sympathie, que le duo soit supprimé.

C'est là ce qui a pesé:
Le fait de n'entendre qu'un son de cloche devenu agressif , envahissant, sans aucun garde-fou, et a progressivement initié un rejet dans la population, d'où la soudaine" crise" de conscience des médias...

Par contre, il y en a un que je voudrais disparaître dans le fin fond du placard, et qu'on jette la clef, d'un point de vue métaphorique: Buisson.
Rien que de le savoir aux commandes de la Chaine Histoire...

8 commentaires:

  1. pour le fun , il a qu'a prendre comme adjoint Lorant Deutch
    le buzz sera assuré

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    1. Un peu dur, non?
      J'ai pas lu son livre faut dire.
      Merci de ton passage!

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  2. Il faudra, à l'occasion, nous expliquer comment vous vous y prenez pour “poser un souci”, et où vous le posez.

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    1. expression du coin savoyarde et suisse, souci étant synonyme de problèmes. Je ne la renie pas, donc vous pouvez faire votre critique des modernoeuds, bien qu'à mon avis cette expression est assez vieille.

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    2. Expression savoyarde, my ass ! C'est du jargon modernœud pur jus ! Et personne ne s'imaginait, il y a encore sept ou huit ans, que souci puisse un jour devenir synonyme de problème, ce qu'il n'est absolument pas : vous pouvez fort bien vous faire du souci pour une chose qui ne pose aucun problème, et à l'inverse un vrai problème peut vous laisser parfaitement insouciante.

      Non mais !

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    3. Mais dis-donc, vous!
      J'ai toujours entendu les gens d'ici l'employer.
      C'est passé dans l'air du temps comme certaines expressions à la mode, ici c'est une terre d'immigration et d'émigration.
      Pensez ce que vous voulez
      A'rvi Pâ

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  3. Conversation enregistrée par le majordome de l’Élysée



















    François le Bon, Président Monarque

    Ségolène, Madame Royale, duchesse de Poitou-Charentes

    Valérie de Twitweiler, Madame de Maintenant

    François

    Je vous ai fait venir toutes deux jusqu’à moi,

    Pour mieux vous faire part de mon réel émoi.

    Je me dois désormais de gouverner la France,

    Et je veux me vouer à cette gouvernance

    Sans me voir infliger chaque jour le souci

    De devoir arbitrer vos permanents conflits !

    Je veux que dès demain l’ensemble de la presse

    S’abstienne de parler du cas de mes maîtresses.

    Le trône que j’occupe exige que je sois

    Digne de la posture que l’on attend de moi.

    Royale

    Vous êtes mal parti ! Lié à cette garce,

    Vous resterez toujours le dindon de la farce !

    Maintenant

    Holà, Madame, holà ! Chantez un ton plus bas.

    Ce sont là des propos que je n’accepte pas !

    Vous vous trompez de genre, car en cette occasion,

    L’on doit parler de dinde et non pas de dindon.

    Royale

    Nous sommes bien d’accord ! Je vois avec bonheur

    Que vous vous estimez à votre vraie valeur !

    Maintenant

    Votre appréciation quant à elle m’enchante :

    Vous êtes trop aimable en vous voulant méchante ;

    Une injure de vous frise le compliment.

    Royale

    Pour vous complimenter encore un bref moment :

    L’homme doit sa fortune à sa première femme ;

    Enivré de gloriole, il en devient bigame,

    Et il doit la suivante à sa bonne fortune !

    Maintenant

    Vos considérations ne sont guère opportunes :

    Ce n’est qu’avec François que vous avez trouvé

    L’éphémère moyen de vaguement briller.

    Puisant dans son esprit, sa force et sa raison

    Les moyens de servir vos propres ambitions,

    Vous avez tout gâché en y mettant du vôtre,

    Exaspérant les uns, faisant rire les autres !

    Et depuis vous avez, sans perdre vos grands airs,

    Entassé joliment défaites et revers.

    Vous vous croyiez précieuse et fûtes ridicule,

    Vous espériez compter et ne fûtes que nulle !

    Royale

    Permettez-moi, Madame, avec tout le respect

    Que l’on se doit d’avoir pour qui est au sommet,

    De très modestement vous dire sans ambages

    Que le peu que j’obtins, je l’obtins sans « jambage » !

    Tout ce que j’ai perdu, je peux le regagner

    Sans devoir pour autant coucher à l’Élysée.

    Je ne dois qu’à moi seule les postes que je brigue,

    Perdant ainsi sans honte et gagnant sans intrigue.

    Quant à vous, l’on pourrait demain vous replonger

    Dans l’aimable néant dont vous fûtes tirée.

    Adieu, Madame, adieu, et n’étant point méchante,

    Je vous laisse rêver « hollandemains » qui chantent !

    François

    Eh bien voilà, voilà ; je crois que nous avons

    Fait assez bien le tour de la situation !

    Il est bon que parfois des vérités se disent,

    Qu’on puisse se parler avec pleine franchise.

    De la paix retrouvée, ces mots sont le prélude,

    Et tout va donc rentrer dans la normalitude.

    (à Royale)

    Embrasse les enfants, dis-leur qu’à eux je pense.

    (à Maintenant)

    Toi, viens faire l’amour avec la Présidence !

    RépondreSupprimer


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