Je suis pour que la femme puisse disposer de son corps, comme elle le souhaite donc je ne vais pas remettre en question la récente décision du gouvernement et de l'Assemblée.
Oui, une femme a le droit à l'IVG de la manière la plus sécurisée possible, oui, la contraception, c'est important.
Néanmoins...
J'ai aidé deux amies à faire le parcours de l'IVG, je connais cette atmosphère, je connais les pressions que le planning familial peut exercer sur elles.
Une de mes amies était tellement enferrée dans le processus, on lui avait dit que cela ne concernait qu'elle. Elle n'a pas voulu le dire à son copain, avec qui elle projetait de vivre. Elle se pensait trop jeune. Elle avait 21 ans.
Je lui ai conseillé de lui en parler mais la conseillère du planning l'embrouillait.
On s'est donc retrouvé un matin dans ces salles froides, vides, qui sentent la mort, d'une blancheur insoutenable. je l'ai attendue dans le couloir et l'ai accueillie dès sa sortie, le corps et le coeur marqué à vif.
Quelques jours plus tard, elle en a parlé à son copain qui était médecin et qui gagnait bien sa vie. Il est tombé de haut et lui a demandé pourquoi elle ne lui en a pas parlé. Il l'aurait élevé, cet enfant et il lui aurait financé ses études, ils auraient été ensemble.
Elle s'est retrouvée seule avec son vide, son malaise, sa cicatrice.
Non, une IVG, ce n'est pas rien, ce n'est pas anodin, c'est grave. Et on se devrait normalement de pouvoir envisager toutes les solutions avant d'en arriver là.
En plus, cela fait peser le problème de la transmission du SIDA. Comme les contraceptions, qui ne sont pas des bonbons, qui induisent des conséquences en matière de MST sur des jeunes filles crédules et jeunes.
C'est d'une totale contradiction.
Je ne comprend pas qu'on ne distribue pas plus de préservatifs et qu'on n'ouvre pas plus les centres de planning familial aux jeunes hommes, qu'ils se sentent aussi accueillis, de plein droit.
Pourquoi on ne parle pas là aussi de prévention et d'éducation ? Car à ne centrer que sur les jeunes filles, on déresponsabilise les jeunes garçons.
L'IVG doit exister, oui mais ne doit réellement être qu'un dernier recours et bénéficier d'un suivi psychologique.
Oui, une femme a le droit à l'IVG de la manière la plus sécurisée possible, oui, la contraception, c'est important.
Néanmoins...
J'ai aidé deux amies à faire le parcours de l'IVG, je connais cette atmosphère, je connais les pressions que le planning familial peut exercer sur elles.
Une de mes amies était tellement enferrée dans le processus, on lui avait dit que cela ne concernait qu'elle. Elle n'a pas voulu le dire à son copain, avec qui elle projetait de vivre. Elle se pensait trop jeune. Elle avait 21 ans.
Je lui ai conseillé de lui en parler mais la conseillère du planning l'embrouillait.
On s'est donc retrouvé un matin dans ces salles froides, vides, qui sentent la mort, d'une blancheur insoutenable. je l'ai attendue dans le couloir et l'ai accueillie dès sa sortie, le corps et le coeur marqué à vif.
Quelques jours plus tard, elle en a parlé à son copain qui était médecin et qui gagnait bien sa vie. Il est tombé de haut et lui a demandé pourquoi elle ne lui en a pas parlé. Il l'aurait élevé, cet enfant et il lui aurait financé ses études, ils auraient été ensemble.
Elle s'est retrouvée seule avec son vide, son malaise, sa cicatrice.
Non, une IVG, ce n'est pas rien, ce n'est pas anodin, c'est grave. Et on se devrait normalement de pouvoir envisager toutes les solutions avant d'en arriver là.
En plus, cela fait peser le problème de la transmission du SIDA. Comme les contraceptions, qui ne sont pas des bonbons, qui induisent des conséquences en matière de MST sur des jeunes filles crédules et jeunes.
C'est d'une totale contradiction.
Je ne comprend pas qu'on ne distribue pas plus de préservatifs et qu'on n'ouvre pas plus les centres de planning familial aux jeunes hommes, qu'ils se sentent aussi accueillis, de plein droit.
Pourquoi on ne parle pas là aussi de prévention et d'éducation ? Car à ne centrer que sur les jeunes filles, on déresponsabilise les jeunes garçons.
L'IVG doit exister, oui mais ne doit réellement être qu'un dernier recours et bénéficier d'un suivi psychologique.
Je n'ai pas compris ton passage sur le SIDA et les MST.
RépondreSupprimerPour le reste, va sur le site du Ministère ou sur mon dernier billet car parmi les mesures du MDDF il y a aussi la question des hommes et de la médecine génésique.
Quant aux capotes, elles sont distribuées hein et les plannings familiaux sont aussi ouverts aux hommes.
Je t'explique: un avortement veut dire pour une jeune fille avoir fait cela sans protection contre une MST.
SupprimerCela veut donc dire un comportement à risque potentiel.
Je ne pense pas qu'à 15 ou 18 ans, on puisse croire à la fidélité sans être naïve.
Quand j'ai aidé mes amies à faire ce parcours, les garçons n'allaient pas au planning et je pense que certains hésitent encore à faire la démarche. Donc il faudrait faire plus de publicité pour cela car la décision d'avorter appartient encore à celle qui est enceinte.
Oui mais nous savons toutes les 2 que le risque zéro (grossesse ou MST) n'existe pas. Des grossesses malgré la capote ou malgré la pilule, j'en connais par exemple.
SupprimerLes campagnes pour la contraception sont désormais tournées vers les (jeunes) femmes et les (jeunes) hommes, idem pour le Planning Familial. Après, nous sommes d'accord, on peut tomber sur des cons et des connes culpabilisants partout.
Sinon, si je peux me permettre une aparté à Nicolas ci-dessous: tu dis "je ne suis pas une femme, je ne suis pas concerné"... Je crois que c'est aussi là que le bas blesse... La contraception et l'IVG ne doivent plus être uniquement des "affaires de femmes".
On est 100% d'accord .Et c'est pas la solution , Nicolas en convient aussi je pense, de fermer ces centres, on en a besoin
SupprimerC'est peut-être le planning familial qui a merdé dans ses conseils.
RépondreSupprimerJe ne suis pas une femme donc ne suis pas concerné et je ne connais qu'une femme à avoir été confronté à l'IVG. Elle en a parlé à tous ses proches ce qui a permis de banaliser l'opération et je trouve que c'est très bien.
Comme tu dis : "ce n'est pas rien". Pourtant, je crois qu'il faut que ça devienne "rien" même si la contraception reste essentielle. Compliqué de dire "ce n'est pas grave mais vous auriez du faire attention"...
Oui, c'est compliqué. C'est mon ressenti après avoir assisté et aidé deux amies à avorter.
SupprimerJe trouve vraiment extraordinaire que, découvrant une petite partie des problèmes que peuvent poser l' IVG et la contraception, vous partiez bille en tête pondre un billet sans avoir cherché à prendre connaissance de l'abondante littérature qui a tenté de les analyser, provenant de médecins, de psychologues, de philosophes, de femmes étant passées par là, et de tous les symposiums multidisciplinaires qui en ont longuement débattu et publié leurs débats.
RépondreSupprimerFranchement, sans aucune agressivité: c'est ça qui me scie, dans tous les blogs (pas spécialement le vôtre): on découvre une question, et hop, c'est parti, sans chercher à savoir ce qu'en disent ceux qui, professionnels ou pas, y réfléchissent depuis des années (que vous soyez ensuite d'accord avec eux ou pas); il y a là une forme d'inconscience qui me dépasse, comme si le monde commençait avec vous.
Tiens, revoilà notre jaloux.
SupprimerBlague à part, vous ne savez rien de moi, vous ne savez même pas si j'ai du en subir un ou pas.
Alors, votre opinion de bureaucrate...qui fait qu'on a toujours un problème avec l'avortement, car ça marche bien les symposiums, les débats creux...on voit bien que ça a bien aidé les centres IVG d'être soutenus par tous ces psychologues et philosophes.
Ce n'est pas la peine de vous acharner comme cela, cela en devient presque drôle tellement c'est grotesque.
Votre agressivité est bien inutile: de quoi, de qui, serais-je jaloux? Si je n'ai pas envie de créer un blog, c'est parce que je préfère écrire des articles, et leur audience doit bien valoir la vôtre (de 3 000 à 40 000 lectures par article, selon le sujet traité).
SupprimerEt pourquoi traiter de "bureaucrates" tous ceux et celles qui réfléchissent depuis des années au problème que vous semblez découvrir aujourd'hui, et qui correspondent à leurs longues pratiques professionnelles quotidiennes, ou, pour certaines associations féminines, à leurs expériences personnelles qui valent bien les vôtres?
Tout ce que je vous ai suggéré, et qui semble vous avoir tellement irritée (pourquoi?), c'est de prendre connaissance des avis d'autres, qui ont déjà beaucoup réfléchi à ces questions que vous semblez découvrir, avant de trancher d'emblée: est-ce une démarche tellement absurde?
Mais je ne suis pas agressive, par contre, vous, oui. Quoi que votre complexe de supériorité a de quoi faire sourire...Vous avez un tempérament jaloux, oui, de beaucoup de choses car vous êtes obsédés par les blogs, on se demande pourquoi...
SupprimerAh oui...suis-je bête...bien sûr...Car vos lecteurs dépendent du support, pas de votre talent, je ne me trompe pas je crois donc vous n'avez pas le cran de faire votre blog, comme Pascal Boniface, Frédéric Helbert, Christian Malard (qui l'a fait un temps) etc... Bien entendu, quand on est publié sur un support comme Marianne, on a bien plus d'audiences mais vous avez peur de créer votre blog.Lol...
Ensuite, je ne vous traite pas de bureaucrate, je vous pose des faits.
Et en plus, vous êtes ridicule, vous le grand Arié, qui venez me donner des leçons...Comme si j'avais attendu ce jour pour penser à ça...Je suis une femme, cela fait des années que j'y réfléchis.
Vous connaissez rien à ma vie, la vôtre, elle s'étale sans pudeur, et vous venez me juger?
Ah et une dernière...On est partagé entre ne pas publier quand ce que vous dites est tellement mesquin comme ces derniers commentaires ou essayer d'être urbain et gentil ou vous mettre le nez dans vos contradictions, vos mensonges...
Car je vous signale que j'ai fait un lien vers un de vos articles, qui, pour une fois me semblait pertinent et pour vous, cela a été je présume, normal?
Le paradoxe, avec vous, c'est qu'un commentateur d'extrême-droite est presque mieux que vous, car il ne vient pas comme une tique sur un chien, remettre des tonnes de commentaires, juste pour montrer que son pauvre avis est bien meilleur que l'autre, je dis pauvre car vous n'apprenez rien des autres, vous n'avez aucune modestie, aucune auto-critique, aucune analyse personnelle sur vous.
Je vous plains sincèrement, d'arriver à cet âge qui est le vôtre et de vous conduire comme un collégien, sans aucune éducation.
Les commentaires sur cet article sont clos pour vous car si je ne gère pas votre logorrhée, elle va venir me spammer les commentaires des autres.
En conclusion, lâchez-moi et allez e*** quelqu'un d'autre, ou apprenez l'éducation et le respect des avis des autres. Je ne suis pas votre élève, qui apprend comment lavez le cul des mamies et papis à l'hôpital en moindre coût ( ceci étant de l'humour), surtout comment on voit la bonne gestion des hôpitaux... Là, au moins, vous pouvez avoir les boules contre moi mais en silence.
Le planning familial, j'y suis allé. Il y a plus de 35 ans, et avec ma femme. Ce n'était ni une histoire de MST, ni de conception non désirée, au contraire.
RépondreSupprimerEn revanche, une amie a dû aller il y a bien des années, en Suisse pour avorter, à la suite d'un viol. Pas drôle, elle en reste marquée plus de 40 plus tard. En fait, il n'y a pas de "cas standard". Heureusement, les choses ont changé en 45 ans , même si cela se dégrade à nouveau faute de fonds.
Je pense que, oui, une femme qui se pose des questions peut attendre de son entourage encouragements, conseils et suggestions. Mais tout naturellement, elle seule doit décider. Après s'en être ouverte aussi bien auprès du planning familial, que de sa famille si elle est en confiance avec elle (et c'est là, souvent, que le bât blesse). Mais comme le souligne Rosa Elle, les ami(e)s aussi peuvent aider.
Oui, ça se dégrade car tous les spécialistes si bien informés n'ont pas été capables de défendre ce système, hélas.
SupprimerCar c'est pas facile de travailler dans un centre IVG.
Pendant ce temps-là, on a compris qu'il fallait faire le deuil d'un bébé mort en fausses couches, alors que c'est la nature qui est très souvent la conséquence du fait. On lui donne un prénom, on l'enterre. On entoure les parents pour pallier au traumatisme et on lâche les femmes souvent très jeunes qui avortent dans la nature.
Mais c'est tellement bien de laisser faire les symposiums, colloques de pseudos-spécialistes aussi.