Il y a des hommes politiques qui arrivent à dépasser les clivages idéologiques, des hommes que tout pourrait opposer, mais qui ont au moins, là, on en est sûr, qu'ils aiment autant la France l'un que l'autre.
Prenez cet exemple, qui fait du bien : Yves Jego et Arnaud Montebourg.
Yves Jego, radical de droite, ayant appartenu à l'UMP, dans le gouvernement Fillon, a eu un projet: en 2010, le constat pour lui, accablant , qu'un consommateur aujourd'hui a toutes les peines du monde à trouver des produits fabriqués en France, et garantis comme tels, le pousse à monter un organisme de certification appelé ProFrance, pour créer un label "Origine France Garantie".
Jego remet un rapport, qui débouche donc sur le label cité ci-dessous en 2011.
Les partenariats entre organismes privés et publics se mettent en place avec ProFrance.
En 2012, Arnaud Montebourg est en charge du redressement de l'industrie. Il a le même constat que Jego et lui aussi veut faire du made in France une priorité. Il soutient donc le label "Origine France Garantie", et les deux hommes vont ainsi dans la même direction, la même volonté, sans se soucier de querelles d'intérêts, d'égo, de partis.
Ceci est suffisamment rare pour être souligné.
Pourquoi produire français et acheter français sont assez cruciaux pour qu'on oublie les rivalités politiques?
La France, on le sait, est désindustrialisé. Or, quand on produit français, on fait vivre des gens qui travaillent, on paie des charges à la France, on paie des impôts. Quand on achète français, on soutient donc de la création de richesses en France. C'est con, c'est basique, mais on ne le soulignera jamais assez. D'ailleurs, il parait que 95% des Français pensent qu'acheter français est un acte citoyen. Seulement, c'est devenu rare et cher, d'acheter français.
En plus, on croit acheter français parce que les étiquettes montrent un : "assemblé en France", "distribué en France" etc...
La mention "fabriqué en France" était devenue très rare. Et nombre d'entreprises n'hésitent pas, encore aujourd'hui, à tricher un peu, beaucoup.
Tiens, on va prendre un exemple : Renault nous vante la "touche française". Or, la Clio III serait française à 55%, seul le Grand Scénic serait labellisable "Origine France Garantie", car le cahier des charges veut que le produit labellisé soit français à 75%, équipements compris, sous-traitants compris.
La Yaris a obtenu le label ainsi que Citroën et Peugeot, on peut citer aussi Essilor, les galettes Mont Saint Michel, par exemple.
Pour revenir à Renault, ça peine au niveau des efforts...
On s'est fichu de la gueule de Montebourg avec son tee-shirt, mais en attendant, le made in France est revenu sur le haut de l'affiche. Et tout ça sans se chamailler avec Yves Jego mais en unissant ses efforts à celui-ci.
Il y a parfois de bonnes choses en politique, qui nous réconcilient avec nos élus. Des gens qui ont encore le sens de l'intérêt général....
Si vous voulez voir une émission intéressante sur l'automobile à la française, vous pouvez visionner cette émission sur Direct Auto, sur D8, à l'origine de ce billet:
Lien:
Direct Auto Spécial France
Prenez cet exemple, qui fait du bien : Yves Jego et Arnaud Montebourg.
Yves Jego, radical de droite, ayant appartenu à l'UMP, dans le gouvernement Fillon, a eu un projet: en 2010, le constat pour lui, accablant , qu'un consommateur aujourd'hui a toutes les peines du monde à trouver des produits fabriqués en France, et garantis comme tels, le pousse à monter un organisme de certification appelé ProFrance, pour créer un label "Origine France Garantie".
Jego remet un rapport, qui débouche donc sur le label cité ci-dessous en 2011.
Les partenariats entre organismes privés et publics se mettent en place avec ProFrance.
En 2012, Arnaud Montebourg est en charge du redressement de l'industrie. Il a le même constat que Jego et lui aussi veut faire du made in France une priorité. Il soutient donc le label "Origine France Garantie", et les deux hommes vont ainsi dans la même direction, la même volonté, sans se soucier de querelles d'intérêts, d'égo, de partis.
Ceci est suffisamment rare pour être souligné.
Pourquoi produire français et acheter français sont assez cruciaux pour qu'on oublie les rivalités politiques?
La France, on le sait, est désindustrialisé. Or, quand on produit français, on fait vivre des gens qui travaillent, on paie des charges à la France, on paie des impôts. Quand on achète français, on soutient donc de la création de richesses en France. C'est con, c'est basique, mais on ne le soulignera jamais assez. D'ailleurs, il parait que 95% des Français pensent qu'acheter français est un acte citoyen. Seulement, c'est devenu rare et cher, d'acheter français.
En plus, on croit acheter français parce que les étiquettes montrent un : "assemblé en France", "distribué en France" etc...
La mention "fabriqué en France" était devenue très rare. Et nombre d'entreprises n'hésitent pas, encore aujourd'hui, à tricher un peu, beaucoup.
Tiens, on va prendre un exemple : Renault nous vante la "touche française". Or, la Clio III serait française à 55%, seul le Grand Scénic serait labellisable "Origine France Garantie", car le cahier des charges veut que le produit labellisé soit français à 75%, équipements compris, sous-traitants compris.
La Yaris a obtenu le label ainsi que Citroën et Peugeot, on peut citer aussi Essilor, les galettes Mont Saint Michel, par exemple.
Pour revenir à Renault, ça peine au niveau des efforts...
On s'est fichu de la gueule de Montebourg avec son tee-shirt, mais en attendant, le made in France est revenu sur le haut de l'affiche. Et tout ça sans se chamailler avec Yves Jego mais en unissant ses efforts à celui-ci.
Il y a parfois de bonnes choses en politique, qui nous réconcilient avec nos élus. Des gens qui ont encore le sens de l'intérêt général....
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