Je vais vous donner un exemple parlant et simple qui explique pourquoi Hollande se fourvoie quand il affirme que la politique de l'offre va relancer la France.
Nous avons un système économique basé sur cette politique en France depuis des lustres:
c'est le système immobilier, où l'offre fixe ses prix et décide vis-à-vis de la demande.
Il est parasité par des intermédiaires qui spéculent, puisque l'offre étant en position de force vis-à-vis de la demande. On fait même exprès de ne pas trop construire pour entretenir l'offre et la dépendance.
Chacun doit se loger et n'a donc pas le choix de s'endetter pour acheter, de se saigner aux quatre veines pour son loyer. Et ça handicape toute l'économie.
Malheureusement, la seule réelle augmentation des richesses du pays, enfin, richesses, c'est entre guillemets que je devrais les mettre, cette seule augmentation pas franchement réelle non plus, elle s'est faite grâce au patrimoine immobilier, ces dernières années, de la pierre, du béton, du sable, de l'inertie qui bloque des pans entiers de l'économie, de gros calculs, de gros caillots qui empêchent l'argent de circuler, qui empêchent les investissements.
La politique de l'offre est mortifère en macro-économie. Elle ne peut fonctionner que sur des phénomènes de mode, comme l'Iphone, par exemple, des vagues temporaires qui s'éteignent en quelques mois, quelques années, elle n'est pas efficiente sur l'utile, seulement sur le futile.
Voilà ce que Obama a déclaré récemment:
"We’ve got to build an economy
that works for everyone, not just a fortunate few. And the opportunity
agenda I laid out last week will help us do that." —President Obama.
"Nous devons bâtir une économie qui travaille pour tout le monde, pas seulement pour une minorité aisée. "
En 2012, c'est ce que Hollande disait.
Nous avons un système économique basé sur cette politique en France depuis des lustres:
c'est le système immobilier, où l'offre fixe ses prix et décide vis-à-vis de la demande.
Il est parasité par des intermédiaires qui spéculent, puisque l'offre étant en position de force vis-à-vis de la demande. On fait même exprès de ne pas trop construire pour entretenir l'offre et la dépendance.
Chacun doit se loger et n'a donc pas le choix de s'endetter pour acheter, de se saigner aux quatre veines pour son loyer. Et ça handicape toute l'économie.
Malheureusement, la seule réelle augmentation des richesses du pays, enfin, richesses, c'est entre guillemets que je devrais les mettre, cette seule augmentation pas franchement réelle non plus, elle s'est faite grâce au patrimoine immobilier, ces dernières années, de la pierre, du béton, du sable, de l'inertie qui bloque des pans entiers de l'économie, de gros calculs, de gros caillots qui empêchent l'argent de circuler, qui empêchent les investissements.
La politique de l'offre est mortifère en macro-économie. Elle ne peut fonctionner que sur des phénomènes de mode, comme l'Iphone, par exemple, des vagues temporaires qui s'éteignent en quelques mois, quelques années, elle n'est pas efficiente sur l'utile, seulement sur le futile.
Voilà ce que Obama a déclaré récemment:
"Nous devons bâtir une économie qui travaille pour tout le monde, pas seulement pour une minorité aisée. "
En 2012, c'est ce que Hollande disait.
Je me demande (en fait, non...) si tu ne te mélanges pas les pinceaux : le logement est typiquement le genre de truc où il faut développer l'offre pour faire diminuer les tarifs. Tu peux pratiquer une politique de la demande pour les logements : ça veut dire donner plus de pognon aux gens qui cherchent à se loger, le pognon part directement dans la spéculation immobilière ce qui crée une augmentation des prix.
RépondreSupprimerLe logement est un cas très particulier, puisqu'il obéit à la fois:
RépondreSupprimer-à la loi de l'offre et de la demande: tout le monde a besoin de se loger, c'est l'importance de l'offre qui fixe les prix;
-mais pas seulement: tout le monde spécule, puisqu'un logement prend de la valeur avec le temps et constitue un patrimoine: d'où des propriétaires qui ne louent pas (loyers exigés top élevés) mais ne vendent pas non plus, attendant que les prix remontent: si les logements étaient construits pour ne durer que 30 ans, comme souvent aux USA, cette part spéculative n'existerait pas, et seule jouerait la loi de l'offre et de la demande;
-tout comme tout le monde spécule ( spéculer = anticiper) en partant du principe que les prix des logements ne peuvent qu'augmenter (si on prévoyait un gros krach immobilier, tout le monde vendrait...et les prix baisseraient!)
Bjr Rosa elle.
RépondreSupprimeroui tu as raison la phrase d'Obama est jolie et humble, m c une autre réalité. Toutes cette économies mis en place, est loin de faire plaisir a tous. Cela a été mis en place par les Américains et accentué sous Bill Clinton. C vrais pour se loger en France c pas simple, entre les maison et appart cher et insalubres il y a du tri. C vrais aussi c les intermédiaires qui font pluie et beau temps. M dernièrement les agence d'immobilier on manger chaud, ils se sont pris a leurs propres piège. D’ailleurs certain ferment boutiques. c ça l'economie ? peut on revenir en arrière ???
D'où l'importance de passer à une société où le profit est banni, parce que la propriété privée est interdite. Une société (je n'ai pas dit une économie) basée sur les besoins essentiels, qui sont à peu près les mêmes pour tous. Le plus grand génie du monde n'a besoin, comme le cantonnier, que d'un toit où il peut dormir tranquillement, d'une table garnie tous les jours en suffisance sans excès, de vêtements adaptés à la saison, d'un système de santé efficace (ce que n'est pas forcément celui que nous connaissons en Occident), d'éducation et de culture. J'ai tendance à dire que le reste est superflu, donc le plus souvent inutile.
RépondreSupprimerQu'attendez-vous pour balancer votre ordinateur à la poubelle?
SupprimerA la poubelle ? Il fonctionne très bien. Mais je suis prêt à le partager avec d'autres, pour un renforcement mutuel des cultures précisément. C'est, avec l'art vivant, l'un des meilleurs vecteurs parce qu'il est interactif : il serait dommage de s'en priver.
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