Utiliser la Shoah et l'Holocauste

Voilà deux exemples d'utilisation de ce drame de la Seconde Guerre Mondiale et franchement, aucune des deux n'est plus acceptable:

Interview de Shulamit Aloni, ex-ministre israélienne:

Journaliste: "Votre voix est une voix critique qu'on n'entend pas souvent ici aux USA. Souvent, quand on critique la politique d'Israël, on est qualifié d'antisémite. Que répondez-vous à cela en tant que juive israélienne?"

Shulamit Aloni: "C'est une combine que nous utilisons toujours. Quand quelqu'un en Europe critique Israël, alors nous sortons l'Holocauste. Quand des gens (USA) critiquent Israël, alors ils sont antisémites. Les organisations (juives) sont fortes, elles ont beaucoup d'argent. Les relations entre Israël et l'establishment juif aux USA sont très fortes. Les organisations juives sont fortes dans ce pays. Comme vous savez, ils ont de la puissance, c'est OK, ils sont doués. Ils ont la puissance, l'argent, les médias et d'autres choses.Leur attitude face à Israël: c'est mon pays,(qu'il ait) raison ou pas. Ils s'identifient à (Israël). Ils ne sont pas disposés à entendre des critiques.
 Et c'est très simple de culpabiliser les gens qui critiquent certains agissements du gouvernement israélien, de les étiqueter comme antisémites et d'évoquer l'holocauste et la "souffrance du peuple juif".
Cela justifie tout ce qu'on fait aux Palestiniens."
traduction venant d' ici 

Sulamit Aloni est la fondatrice du Mouvement Ratz (mouvement pour les droits civiques et la paix) et membre du parti Meretz, ancienne ministre de l'éducation.
On ne peut que saluer la pertinence de la démonstration, venant directement d'une israélienne.

Une autre utilisation de l'Holocauste, tout aussi abjecte, est arrivée récemment.
Un artiste suédois s'est vanté d'avoir volé des cendres issus des camps de concentration afin de créer un tableau, soit-disant pour montrer la dimension de" l'énergie et le souvenir des âmes persécutées". Plainte a été déposée pour profanation. Je ne peux qu'approuver.
L'article complet dans le Figaro ici.