Et l'Elysée retrouva un Président

En 2007, c'est un clan qui s'installe: celui des amis de Sarkozy et la Famille.
D'ailleurs, on voit bien que famille comme clan se sont disloqués.

Curieuse chute. Cela ferait un beau roman du XIXème siècle, Tolstoï ou Balzac n'auraient pas fait mieux.

En 2012, cette cérémonie de l'Investiture ne sonne pas comme un retour à la normale mais plus comme un retour aux fondements.
Ce qui m'a frappé: la dignité de Hollande face au Président déchu, il lui a laissé le respect qu'on doit à un prédécesseur, Sarkozy a pu réussir sa sortie.

Dans la salle, les invités attendent. Bien sûr qu'il y a les proches, les anciens premiers ministres socialistes, pas les autres mais le protocole ne l'exige pas.
J'ai vu Monory, Giscard, aussi, pourtant.


J'ai aussi remarqué le sourire chez un militaire de très haut rang, je l'avais remarqué aussi le 8 Mai. Ce sourire est très rare, je le sais d'autant plus qu'il y a eu des militaires de carrière dans mes ascendants. 

Comme si une page se tournait vraiment.


Puis, j'ai remarqué Hollande se dirigeant vers l' Investiture. J'ai été frappé par sa détermination, un côté presque martial, il marchait en entraînant avec lui une force immense.
Cette même force, je l'ai retrouvé lors des honneurs militaires.


Pourtant, ce même homme est capable d'être tout sourire, affable, tourné vers les autres, se rendre sans broncher sous une pluie battante vers l'Arc de Triomphe, s'arrêter pour un bain de foule improvisé.


Je terminerai par le discours d'Investiture: Ce qui m'a frappé sont ces mots d'égalité, de lutte contre le racisme et l'antisémitisme.
Puis ces hommages à un homme de droite qui a su, malgré son action colonialiste, qui était d'une banalité malheureuse au XIXème siècle, faire germer les consciences de ceux qui abattront ce même système inhumain et criminel.
Ces hommages à cette petite polonaise qui n'aurait sans doute jamais été française avec les lois Hortefeux et Guéant portés par Sarkozy: Marie Curie.

A lire de toute urgence si vous ne l'avez pas déjà fait

Une dernière remarque: pourquoi les journalistes dits neutres se mettent à être serviles avec de petites piques assassines quand on change de gouvernement? Ce comportement n'est pas franchement objectif...
Pourquoi les journaux de droite vont se mettre à massacrer tout ce que la Gauche va faire tout en portant aux nues les moindres actes de l'opposition?
Pourquoi les journaux de gauche vont se mettre à se faire un devoir de critiquer pour paraître objectif?
Et la Presse Normale, c'est pour quand?