Ce soir-là, mon chéri a tenu à regarder le débat sur Des Paroles et des Actes.
On n'a pas trop vu les actes, mais les paroles...ça...
On s'attendait à un duel au sommet: des fauves, des chefs se défiant et s' haranguant tels des guerriers, un vrai débat, en fait, comme ceux du PS pour l'investiture présidentielle...
Morano, sur Twitter, promettait des leçons de politiques et de démocratie...
Ben non : On a eu Chapi Chapo sur Gulli...
Parce que jamais, ils n'ont réussi à se confronter, se défier, non:
C'était "Gentil François", "Gentil Jean-François", "lui, c'est mon copain", "lui aussi c'est mon copain", "Moi copain à Nicolas, aussi", "Moi ministre de Nicolas", "Moi d'accord avec copain", " Non, moi d'accord avec copain"...
Ceci pour le "Duel"...
Le vrai monde des bisounours, si j'étais militant UMP, plutôt que de voter Chapi ou Chapo, je voterais direct pour Péqueresse, la blonde a l'air d'avoir plus de cerveau qu'eux deux...
Ah, j'ai oublié "Méchant Hollande", " Méchant Gouvernement" et puis bien sûr, "UMP très gentil"...
C'était une dialectique mongoloïde très marquée hélas, faut dire, surtout chez JeF.
C'est à se demander si il n'y avait pas un journaliste qui soufflait à l'oreille de Pujadas: "vas-y, dis Hollande" pour que Copé s'énerve tout rouge et éructe un " très méchant Hollande", puis lui souffle "parle de Sarkosy" pour que notre JeF se calme et dise, d'un air béat "Copain Nicolas"...Ils ont du se marrer en coulisse...
Sinon, les programmes: ben ils sont d'accord sur tout!
A de petites nuances près: Fillon a avoué quand même avoir travaillé 5 ans afin de casser la durée légale du temps de travail, et bien même ça, il n'a pas réussi. Il veut supprimer l'ISF et donner tout pouvoir aux consortiums européens financiers et économiques afin de gouverner l'Europe. Grâce à l'élection de Hollande, il a admis avoir compris en moins de 6 mois que le monde avait changé, alors qu'il n'avait rien vu venir en 10 ans...ah gueu ah gueu...Lui, c'est le volet économique.Mais s'il est élu, il va prendre Copé comme bras droit...
Copé veut transformer l'UMP en secours catholique ou en bureau des frères musulmans, au choix: c'est à dire aider tous ceux dans la détresse mais en échange, faudra que le demandeur aide une autre personne en difficulté...le député ou candidat de la circonscription? Oui, il veut aider les gens à trouver du travail ou se loger, un vrai scout...c'est fou ce que le gouvernement socialiste influence les vocations...en 6 mois...
Bien sûr, il faudra que le demandeur puisse manger au moins un pain au chocolat, rien n'est gratuit dans la vie et soit bien entendu victime du racisme anti-blanc...quand même...
Et pas du Front de gauche, puisqu'on a appris ce soir que leurs militants étaient violents et dangereux...ben voyons...
Et pas du PS, qui est l'allié objectif du FN...
Et en passant, Copé fait des appels de phares aux électeurs FN, on ne sait jamais, admettant que ne pas vouloir d'alliances avec le FN, c'est pour éviter que l'UMP explose...beau sens des valeurs et des principes...
Bon, Fillon ne dirait pas ça comme cela mais ils sont quand même d'accord sur le ni, ni en cas de duel PS/FN...ah gueu ah gueu...
Et puis, si Copé est élu, il prendra Fillon comme bras droit...
Tous heureux, unis, ensemble...
Comme a dit un ami, ça va finir en part*** cette histoire...
Essayons d'être un peu sérieux, essayons...ce qui est très dur mais bon...
Donc leurs propositions? Leurs différences? C'est ce que Pujadas a essayé de leur demander...
Réponse de Copé:" lui, c'est mon copain, méchants socialistes, méchants, méchants, Nicolas c'est mon copain à moi!"
Réponse de Fillon: "méchant gouvernement, pas bien, pas gentil pour les français, lui gentil Nicolas et lui aussi copain, plus copain à moi mais Jean-François gentil aussi!"
En gros, pour essayer d'analyser Chapi et Chapo, on voit qu'ils ne se présentent pas pour des différences d'analyses et de point de vue mais pour des ambitions personnelles...
Et quand on pense qu'ils veulent nous faire gober que ces deux "épées politiques" pensent transformer l'UMP en véhiculant l'Espoir et la Renaissance, de quoi, on sait pas, ah et pis aussi la "Résistance" parce que méchants socialistes! faut pas oublier...
On a fini par se payer un fou-rire phénoménal, avec mon chéri, ce soir-là, à un tel niveau de ratage, soit on se persuade que Raffarin aurait été un meilleur candidat que ces deux bonnets-blanc et blanc-bonnet...soit on pleure de rire...soit on se dit que la droite est tombée bien bas...
On n'a pas trop vu les actes, mais les paroles...ça...
On s'attendait à un duel au sommet: des fauves, des chefs se défiant et s' haranguant tels des guerriers, un vrai débat, en fait, comme ceux du PS pour l'investiture présidentielle...
Morano, sur Twitter, promettait des leçons de politiques et de démocratie...
Ben non : On a eu Chapi Chapo sur Gulli...
Parce que jamais, ils n'ont réussi à se confronter, se défier, non:
C'était "Gentil François", "Gentil Jean-François", "lui, c'est mon copain", "lui aussi c'est mon copain", "Moi copain à Nicolas, aussi", "Moi ministre de Nicolas", "Moi d'accord avec copain", " Non, moi d'accord avec copain"...Ceci pour le "Duel"...
Le vrai monde des bisounours, si j'étais militant UMP, plutôt que de voter Chapi ou Chapo, je voterais direct pour Péqueresse, la blonde a l'air d'avoir plus de cerveau qu'eux deux...
Ah, j'ai oublié "Méchant Hollande", " Méchant Gouvernement" et puis bien sûr, "UMP très gentil"...
C'était une dialectique mongoloïde très marquée hélas, faut dire, surtout chez JeF.
C'est à se demander si il n'y avait pas un journaliste qui soufflait à l'oreille de Pujadas: "vas-y, dis Hollande" pour que Copé s'énerve tout rouge et éructe un " très méchant Hollande", puis lui souffle "parle de Sarkosy" pour que notre JeF se calme et dise, d'un air béat "Copain Nicolas"...Ils ont du se marrer en coulisse...
Sinon, les programmes: ben ils sont d'accord sur tout!
A de petites nuances près: Fillon a avoué quand même avoir travaillé 5 ans afin de casser la durée légale du temps de travail, et bien même ça, il n'a pas réussi. Il veut supprimer l'ISF et donner tout pouvoir aux consortiums européens financiers et économiques afin de gouverner l'Europe. Grâce à l'élection de Hollande, il a admis avoir compris en moins de 6 mois que le monde avait changé, alors qu'il n'avait rien vu venir en 10 ans...ah gueu ah gueu...Lui, c'est le volet économique.Mais s'il est élu, il va prendre Copé comme bras droit...
Copé veut transformer l'UMP en secours catholique ou en bureau des frères musulmans, au choix: c'est à dire aider tous ceux dans la détresse mais en échange, faudra que le demandeur aide une autre personne en difficulté...le député ou candidat de la circonscription? Oui, il veut aider les gens à trouver du travail ou se loger, un vrai scout...c'est fou ce que le gouvernement socialiste influence les vocations...en 6 mois...
Bien sûr, il faudra que le demandeur puisse manger au moins un pain au chocolat, rien n'est gratuit dans la vie et soit bien entendu victime du racisme anti-blanc...quand même...
Et pas du Front de gauche, puisqu'on a appris ce soir que leurs militants étaient violents et dangereux...ben voyons...
Et pas du PS, qui est l'allié objectif du FN...
Et en passant, Copé fait des appels de phares aux électeurs FN, on ne sait jamais, admettant que ne pas vouloir d'alliances avec le FN, c'est pour éviter que l'UMP explose...beau sens des valeurs et des principes...
Bon, Fillon ne dirait pas ça comme cela mais ils sont quand même d'accord sur le ni, ni en cas de duel PS/FN...ah gueu ah gueu...
Et puis, si Copé est élu, il prendra Fillon comme bras droit...
Tous heureux, unis, ensemble...
Comme a dit un ami, ça va finir en part*** cette histoire...
Essayons d'être un peu sérieux, essayons...ce qui est très dur mais bon...
Donc leurs propositions? Leurs différences? C'est ce que Pujadas a essayé de leur demander...
Réponse de Copé:" lui, c'est mon copain, méchants socialistes, méchants, méchants, Nicolas c'est mon copain à moi!"
Réponse de Fillon: "méchant gouvernement, pas bien, pas gentil pour les français, lui gentil Nicolas et lui aussi copain, plus copain à moi mais Jean-François gentil aussi!"
En gros, pour essayer d'analyser Chapi et Chapo, on voit qu'ils ne se présentent pas pour des différences d'analyses et de point de vue mais pour des ambitions personnelles...
Et quand on pense qu'ils veulent nous faire gober que ces deux "épées politiques" pensent transformer l'UMP en véhiculant l'Espoir et la Renaissance, de quoi, on sait pas, ah et pis aussi la "Résistance" parce que méchants socialistes! faut pas oublier...
On a fini par se payer un fou-rire phénoménal, avec mon chéri, ce soir-là, à un tel niveau de ratage, soit on se persuade que Raffarin aurait été un meilleur candidat que ces deux bonnets-blanc et blanc-bonnet...soit on pleure de rire...soit on se dit que la droite est tombée bien bas...
bref, ce débat a tenu toutes ses non-promesses
RépondreSupprimerAh merci pour la citation! Tu as très bien traité le débat dans ton article, moi j'étais plus occupé à commenter qu'à écouter hier soir. Ce qui m'a désolé c'est leur fierté de clamer que jamais ils ne voteraient pour la gauche en cas de deuxième tour FN/PS! Maintenant juste pour prouver que je suis mieux qu'eux je clame haut et fort qu'à chaque fois que ce sera nécessaire je voterai UMP! Je ne veux avoir aucun point commun avec ces gens.
RépondreSupprimerJ'applaudis ! Très joli article à la vision originale, ironique.
RépondreSupprimerLe mantra de la droite dite républicaine à propos du PS allié objectif du FN me fait sourire. Si on peut effectivement dire que Mitterrand a poussé un peu à la roue (on lui reproche surtout d'avoir tenu une promesse de campagne, à savoir l'introduction d'une part de proportionnelle aux Législatives), on oublie souvent, à droite, l'allant avec lequel on s'est lancé dans des alliances avec le FN : le FN naît en 1972, et dès 1977, RPR et UDF présentent des listes communes avec le FN aux Municipales. Même chose aux Municipales de 1983. Toujours en 1983, aux élections partielles de Dreux, on trouve 4 membres du FN sur la liste RPR/UDF, en position éligible. Après les Régionales de 1986, Jean-Claude Gaudin, Jacques Blanc, Charles Millon, Jean-Pierre Soissons et d'autres du même bord offrent des vices-présidences au FN et gèrent leurs régions avec ce parti. En 1988, Gaudin, encore, passe des accords de désistement réciproque avec le FN, et Claude Labbé se déclare favorable à des accords électoraux avec le parti de Jean-Marie Le Pen. Municipales de 1989, rebelote, la droite accueille à nouveau le FN sur ses listes, dans une trentaine de villes de plus de 9000 habitants.
En fait, ce n'est qu'à partir de 1998 que la droite s'éloigne du FN.
Alors, si le PS, "allié objectif du FN", l'a fait monter, n'a-t-il pas été un peu beaucoup aidé par RPR et UDF ?