Coincée dans les embouteillages, j'ai eu la bonne idée d'écouter la radio, tombé sur "là bas si j'y suis" de France Inter, l'émission de Daniel Mermet, qui revenait sur une émission diffusée en 2012.
Dans les terres des Cévennes, traditionnellement à gauche, la candidate du FN a fait 30% aux législatives.
Parallèlement, une invasion de chenilles s'était attaquée à la végétation.
On entendant un vieil homme, ouvrier, qui disait que le village avait changé, d'une population besogneuse d'ouvriers et de mineurs, on était passé à un village presque mort, peuplé de vieux. Au reporter qui lui disait que 200 personnes avaient récemment enrichi le village de leur présence, avec des enfants, il rétorquait que ceux-ci étaient feignants comme des "rats",qu'ils squattaient le centre du village, à dormir quand les autres se levaient, à zoner dans les bars.
A vivre d'aides sociales, a ne rien faire etc...
Elles envahissaient tout, ces chenilles, les jardins, même l'intérieur des maisons.
On suivait aussi la candidate FN. Elle avait du vendre ses parts dans la charcuterie du village, car elle aurait reçu menaces, insultes, le magasin coulait. Une voiture volée, sans doute, avait explosé la vitrine, et puis elle n'était pas assurée contre le vandalisme, juste le vol, mais le FN avait remboursé les 3000 euros de dégâts. Elle, elle venait d'une famille besogneuse socialiste.
Elle pestait aussi contre les "assistés" du centre, qui ne faisaient rien de leur journée, selon elle, et qui gagneraient au moins 1600 euros par mois avec les aides sociales...de vrais petits suisses (c'est ce que touchent nos voisins helvètes pour le RSA)...On voyait la nénette au courant...
Oui, tout ceci est aberrant car à. Sumène, il n'y a pas d'étrangers ni de français issus de l'immigration!
Mais des chenilles...
Et ceux qu'on traitait de feignants et d'assistés,on se rendait compte, dans le reportage qu'ils bossaient bel et bien, mais pas comme des ouvriers ou des paysans, bon, comme des urbains, avec Internet, dans des professions tertiaires, artistiques, geek etc...seulement, leur mode de vie était volontairement bohème, néo hippie, écolo etc...
Et ce choc culturel avait créé des fractions, entre tous ces gens, dont les plus intolérants étaient d'autres gens de la ville, venus acheter des pavillons bourgeois et travailler en pendulaire à Montpellier, claquemurés derrière leurs haies, ne sortant jamais et votants FN.
Faut dire que les 70% restant votaient à gauche toute...
Oui, des chenilles, il y en eu avait partout à Sumènes, grignotant toutes les feuilles, urticant tout, une vraie plaie...
Une habitante a dit un mot très juste dans ce reportage: "Ils fabriquent des ennemis de l'intérieur".
Liens:
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2850
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2851
http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-j-y-suis-on-n-est-pas-au-bout-de-le-pen
Dans les terres des Cévennes, traditionnellement à gauche, la candidate du FN a fait 30% aux législatives.
Parallèlement, une invasion de chenilles s'était attaquée à la végétation.
On entendant un vieil homme, ouvrier, qui disait que le village avait changé, d'une population besogneuse d'ouvriers et de mineurs, on était passé à un village presque mort, peuplé de vieux. Au reporter qui lui disait que 200 personnes avaient récemment enrichi le village de leur présence, avec des enfants, il rétorquait que ceux-ci étaient feignants comme des "rats",qu'ils squattaient le centre du village, à dormir quand les autres se levaient, à zoner dans les bars.
A vivre d'aides sociales, a ne rien faire etc...
Elles envahissaient tout, ces chenilles, les jardins, même l'intérieur des maisons.
On suivait aussi la candidate FN. Elle avait du vendre ses parts dans la charcuterie du village, car elle aurait reçu menaces, insultes, le magasin coulait. Une voiture volée, sans doute, avait explosé la vitrine, et puis elle n'était pas assurée contre le vandalisme, juste le vol, mais le FN avait remboursé les 3000 euros de dégâts. Elle, elle venait d'une famille besogneuse socialiste.
Elle pestait aussi contre les "assistés" du centre, qui ne faisaient rien de leur journée, selon elle, et qui gagneraient au moins 1600 euros par mois avec les aides sociales...de vrais petits suisses (c'est ce que touchent nos voisins helvètes pour le RSA)...On voyait la nénette au courant...
Oui, tout ceci est aberrant car à. Sumène, il n'y a pas d'étrangers ni de français issus de l'immigration!
Mais des chenilles...
Et ceux qu'on traitait de feignants et d'assistés,on se rendait compte, dans le reportage qu'ils bossaient bel et bien, mais pas comme des ouvriers ou des paysans, bon, comme des urbains, avec Internet, dans des professions tertiaires, artistiques, geek etc...seulement, leur mode de vie était volontairement bohème, néo hippie, écolo etc...
Et ce choc culturel avait créé des fractions, entre tous ces gens, dont les plus intolérants étaient d'autres gens de la ville, venus acheter des pavillons bourgeois et travailler en pendulaire à Montpellier, claquemurés derrière leurs haies, ne sortant jamais et votants FN.
Faut dire que les 70% restant votaient à gauche toute...
Oui, des chenilles, il y en eu avait partout à Sumènes, grignotant toutes les feuilles, urticant tout, une vraie plaie...
Une habitante a dit un mot très juste dans ce reportage: "Ils fabriquent des ennemis de l'intérieur".
Liens:
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2850
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2851
http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-j-y-suis-on-n-est-pas-au-bout-de-le-pen
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