Jean-Louis Borloo vient de créer son parti nouvelle formule: englobant le Parti Radical, le Nouveau Centre et certains gaullistes de l'UMP, comme Jouhanno qui vient de se rallier, l'Union des Indépendants vient de naître.
Déjà, le nom n'est pas prometteur: union des "indépendants"...aie...venant d'un homme, qui, comme Morin a avalé toutes les couleuvres de Sarkozy et consorts sans broncher, jusqu'à se désister en sa faveur, le terme indépendant a de quoi franchement faire sourire au minimum.
Car effectivement, en s'encrant à droite, ce parti centriste se coupe un peu toute indépendance.
Bayrou l'a d'ailleurs bien fait remarquer.
Quand je disais que la décomposition de la Droite, c'est maintenant!
En fait, le débat sur la défaite a été évité, aucune introspection, aucun droit d'inventaire.
Jusqu'à présent, les Droites se sont juste bornées à critiquer très sévèrement et de manière outrancière, de manière limite hystérique, dans une surenchère d'avertissements à propos de Hollande et de sa politique, qu'il ne peut faire que mieux que ce qui est dépeint par l'UMP et les autres.
Et pourtant, on a besoin d'une vraie opposition constructive, réactive, dans une débat démocratique, pas d'opposants qui crient au loup, de personnes de droite de bonne foi, qui ont aussi un réel sens de l'humanisme, des principes...Bon, c'est sur que Borloo a tellement mis ses principes dans sa poche qu'on a du mal à croire en sa sincérité...
Et que de nombreux observateurs penchent plus vers la grosse blague de l'UDI que du parti d'avenir...
On verra bien. Comme je l'ai dit, je pèse le pour et le contre et vais leur donner une chance, peut-être qu'au moins cela évitera les glissements pains au chocolat de Copé à l'avenir, il est permis de rêver un peu aussi...
Rêver, cela ne fait pas de mal, parfois...
image en une issue du JDD
Ce n'est qu'un parti libéral de plus, un caméléon qui a bougé un peu : coincé entre les libéraux de Montretout, ceux de Vaugirard (puisqu'ils ont quitté La Boétie) et ceux de Solférino, il va lui falloir trouver un point d'appui pour ses papattes. Après tout, s'il a envie de renouveler son papier à lettres, pourquoi pas ? Sur le fond, qu'est-ce que cela change ?
RépondreSupprimerIl est bien plus important de compter les forces anti-libérales, de scruter leurs motivations, leurs programmes, leurs faiblesses. J'ai noté que, sur certains points elles ne se démarquent guère de "l'autre bord", comme en politique extérieure. Ne pas défendre Kadhafi (on sait ce que j'en pense), Gbagbo, et maintenant Assad, tous trois opposés aux diktats de "l'Occident" et résolus à garder un autre cap, est à mon avis une faute grave pour l'avenir de nos luttes elles-mêmes. Je vise là aussi bien le front de gauche que le NPA, qui ont raté la bonne interprétation des évènements il me semble. Peut-être parce que leur interprétation des paroles de Marx n'est-elle pas tout-à-fait la bonne. Défendre le travail, c'est défendre le capitalisme. Défendre "l'Occident" contre des solutions locales et originales, même si de loin elle n'apparaissent pas parfaites, c'est aussi défendre le capitalisme.