Utopie

L'utopie n'est pas un luxe, c'est une nécessité.

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vendredi 14 décembre 2012

Chronique(s) littéraire(s) et politiques

C'était au mois d'octobre. Je reçois un mail d'André Meunier, qui me contacte.
Cet homme est chargé du lectorat de Dictus Publishing, une maison d'édition allemande, qui me propose d'éditer mes écrits. En effet, ce que j'écris, comment je l'écris et les idées que je défend lui plaisent énormément.
J'ai ce blog politique depuis 6 mois et plus. Mais je surfe sur le net depuis plus longtemps. De 2010 à 2012, j'ai même été journaliste puis chroniqueuse culturelle, événementielle, dans le domaine du luxe. Mais j'étais de plus en plus attirée par l'engagement politique, la lutte pour la Palestine, et ce qui se passait en France, avec Nicolas Sarkozy me rebuttait de plus en plus.
Au début, je lisais beaucoup, je prenais du recul. Puis j'ai commenté, avec des pseudos (rapport à mon travail). J'ai vu que trop souvent, dans les journaux numériques, on censurait les commentaires. Alors, j'ai arrêté les commentaires sur les journaux.

 J'ai été accueillie par Juan très chaleureusement. La suite, vous la connaissez.
Parallèlement à mon blog, j'ai continué ce que je faisais depuis un moment, je réfléchissais à ce que m'inspiraient mes lectures et mes jours sur le net, sur le climat social européen et français, sur les maux de la société et je peaufinais d'autres projets plus littéraires.

Je me suis impliquée dans la campagne présidentielle et je me suis prise au jeu du blogging politique.
J'y ai rencontré des gens géniaux. Que ce soit les leftblogs et mes commentateurs, mes lecteurs sur le web et twitter...
On a envie de continuer car des gens comptent sur vous.

Alors que j'étais dans cet état d'esprit, le mail d'André Meunier arrive à point nommé.
J'ai rassemblé mes notes, et j'ai mis en pages toutes mes pensées...

Ce que j'ai écrit est un condensé de toutes mes rencontres sur le web, les bonnes comme les mauvaises, mes réflexions sur les médias, donc ce livre n'était pas celui du blog de Rosaelle, il ne m'appartenait pas vraiment, les pensées et les analyses y sont inédites, originales.
Je ne me voyais donc pas signer Rosaelle, et encore moins me servir de la notoriété de ce blog...
J'avais aussi un peu de pudeur, car tenir des chroniques et des billets d'humeur ou d'analyse sur l'actualité, et s'en prendre accessoirement plein la tête, c'est une chose... 
Ecrire réellement, faire que ce soit le plus lisible possible, le moins prise de tête, et surtout le plus compréhensible, ce n'est pas la même paire de manche...et je ne parle pas du romanesque...

Le Soleil se couche à l'Ouest de Yolande Charis, était né.

Donc, j'avais séparé sciemment Rosaelle de Yolande Charis, afin de protéger un peu cet espace, construisant le site de Plume et d'Ecran et laissant quelques pistes pour qu'on puisse comprendre, en en parlant un peu à des amis de confiance.
J'estime qu'on peut m'attaquer ici, en ayant un peu la décence de savoir s'arrêter à temps. D'ailleurs, il m'arrive encore de pouvoir publier des commentaires même de personnes, on va dire que je n'apprécie pas politiquement, pour être polie. D'autres ne sont pas publiés.

Mais toujours est-il qu'on a repéré les petits cailloux que j'avais semé sur le chemin pour les amis.

J'ai reçu des commentaires acides et acerbes, dont je n'avais pas besoin, franchement, surtout que mon écriture sur l'essai publié chez Dictus Publishing est volontairement simple et la plus claire possible, au service d'idées, de réflexions, de fils...Et la démarche n'a rien mais rien du tout à voir avec une démarche de blog...j'ai franchement, sur le coup, venant de certaines personnes, trouvé cela mesquin. Car je ne parle pas de moi dans cet essai mais de nous tous...
 Il me fallait donc révéler la petite cachette de Yolande Charis.

Je comptais expliquer cela plus en détail mais mon parrain de blog a fait un livre aussi, chez le même éditeur:
Et en plus, il parle de ses nuits avec l'Ancien Monarque! Sur le coup, comment lutter contre ça?       
Blague à part sur le titre terriblement tendancieux qu'à choisi Juan, c'est une très bonne chose qu'il ait écrit ce livre, et je ne doute pas que son style soit agréable, surtout que ce marathonien a suivi jour après jour toutes les turpitudes de Sarkosy et le clan au pouvoir, qu'il m'a souvent fait sourire, grincé des dents (quand il dénonçait le régime en place) et qu'il m'a aidé à me lancer dans le bloguage politique.
Donc, si vous pouvez, vous avez deux cadeaux de Noël à mettre sous votre sapin, le mien est un peu moins cher...gnac, gnac...je plaisante! Quoi que...
En tout cas, vous avez les cartes en main... 
Et je vous reparlerai de "Le Soleil se couche à l'Ouest", de mon dernier blog plus tard...

Ps: petit cadeau, oui, c'est moi, et ce qui encadre le visage sont mes cheveux, pas un voile, comme on me l'a dit maladroitement en commentaires(non publié) ...lol...faut dire qu'ils sont très longs et que la photo est traitée  à la manière Andy Warhol afin de préserver mon anonymat...   


      

7 commentaires:

  1. Ca clouera le bec de ceux qui pensent que seules les publications par des maisons d'édition sont dignes d'intérêt et que tes "nunucheries" n'intéressent personne.
    Bravo !

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  2. Baptiste N.12/15/2012

    Que dire si ce n'est Bravo.

    : )

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    1. Encore un grand merci!

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    2. Baptiste N.12/17/2012

      Je pense à plein de truc, je dois aller me couché mais il semblerait qu'une partie de moi même en est décidé autrement.
      Nous faisons tous des choix, qu'importe si il sont juste où non, c'est un fait, il se passe sans doute quelque chose (c'est plus simple de voir les choses ainsi).
      Je ressasse, sans cesse, certaines choses, qui m’amène a l'aboutissement de cette idée.

      Nous sommes tous, donc, dans une forme de production culturel (je laisse de coté le parallèle physiologique), de par des "actions durables", je pense aux écrits par exemples ("les paroles s’envolent, les écrits restent") ou tous ce qui comporte la graphie (photo-graphie ; cinémato-graphie entre autres), devrait je dire le Langage (Lacan par exemple).

      En faite l'idée entre mêlée (confer "Je ressasse"), est celle du pourquoi, pourquoi fait on tel choix, plutôt qu'un autre, pourquoi lui, pourquoi moi ? C'est d'actualité, le fait que l'on commence à en parler, mais voilà déjà, la fin du monde.
      Quels ineptie, n'est il pas ? Ce n'est pas vraiment, la fin du monde qui nous fait horreur, mais bien la fin de notre monde, le notre, par réduction, notre propre mort.

      Je me pose sans cesse, là encore, mille et une question. Dont je sais qu'il n'existe pas de réponse, pas moins qu'il existe de réponse particulière, qu'il n'existe de problème particulier.

      Je lisais dès choses sur les autistes, sur leurs incapacités à "communiquer", mais qui "sait" communiquer au fond ?
      Le problème ne serait t'il pas l'habilité (praxis) dans un domaine, mais plus où moins l'habilité première, celle de feindre, de jouer, de simuler.

      Alors certes mon propos est entacher (attacher ; affecter) par une émotion. Il n'est forcement pas "juste", car il est arreter. Et rien dans la vie n'est arrêter. Même ce qui est défini comme tel, vous savez la mort etc... (inerte) On ne peut que l'entrevoir, donc forcement on ne le voit pas.
      Être aveugle n'est pas être dans l'incapacité de voir, mais être dans la situation qui consiste a "penser", qu'il y a une absence, un manque, donc un déquilibre etc ...
      Alors deux questions, peut on expérimenter, faire l’expérience de l'aveugle (ou l'a t'on deja fait, à notre insu, ou pas) à l'image de cette journaliste qui ... J'omet mes exemples car, je l'ai trouve à coté de la vérité, comment dire, je sais que je vais échouer dans ma quête de communication (là encore, je dis échouer mais il faut retenir le seul fait signifiant, à savoir, le sens que vous donnez en tant que lecteur -ice à mes propos) donc je fais ce choix, à tord forcement pour certain, à raison forcement pour d'autres.
      Où encore, a ces "homosexuel" qui sont las sans doute d'etre du "mauvais" coté du miroir, comme ces "aveugles" qui ne perçoivent pas le monde tel qu'il est, la faute à ces yeux qui leurs font défauts. Mais ici, dans mes écrits empreints d'affection, comme là bas dans les propos qui consiste a catégoriser l'autre comme "une erreur" ( d’où la violence insidieuse de ce qui est pathologique ), celui qui n'est pas "normal" ... la même erreur demeure.

      C'est en tout ces points cruciaux et à la fois, "sans valeurs" (ils ne devraient mais ne le peuvent pas), que chemine ma penser, entre ces errements (volontairement méandreux ; au sens où j'en ai conscience d'une certaine façon, conscience d'un point de vue, qui omet les autres, je fait donc un choix) et un tas de choses qui s'exprime en permanences, je perçoit ceux qui "agisse" durablement (voir plus haut) et de ces gens là vous faites parti. Ce n'est pas a moi qu'il incombe de vous justifié.

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    3. Baptiste N.12/17/2012

      (suite et fin du commentaire précédent)

      Mais en tant qu'être humain, pluriel, je vous retourne l'affection, car celle ci ne me revient pas, au sens où vous êtes la responsable de votre "réussite", accomplissement mettons, de fait ne me remercier pas pour quelque chose que je n'ai pas fait, remerciez vous.

      Mes plats excuses pour ce fatras. L'idée première était de vous transmettre mon affection, tenez vous en au dernier paragraphe (ndrl ^^ : à ce post finalement se sera suffisant), là est le substrat.

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