Mon ami JB est tombé dans un garage et a le poignet en miettes.
Il n'a pas de mutuelles, comme de plus en plus de gens. Cela devient un luxe, de se soigner.
On l'a incité néanmoins à aller passer une radio aux urgences, car il a au moins la part de la sécu qui lui sera remboursé.
Voilà où en est réduite la France, ce beau modèle social que les hausses d'impôts sont censés préserver, comme l'a dit Ayrault, qui dit beaucoup de conneries ces temps-ci. Je suis bien obligée de l'admettre.
Entre les 5 ans du chien fou Sarkozy et la continuité de sa ligne par le gouvernement socialiste, on se demande pourquoi on ne va pas de suite donner les clefs de l'Elysée à Marine Le Pen.
Sarkozy qui a détruit le centrisme, et la gauche au pouvoir qui a une logique de conservateur anglais...
On nage en plein trouble idéologique, coucou, faut se réveiller, là !
Crise des institutions: les sénateurs refusent le non-cumul des mandats, gauche et droite unis, en oubliant l'impact que cette décision va avoir sur l'opinion publique.
Crise de la demande intérieure: 1,2 millions de contribuables en plus, c'est autant, pour cette année, d'argent que l'économie n'aura pas, de l'argent non consommé afin de faire vivre les entreprises...
Crise d'un certain égoïsme , un égoïsme certain, qui touche beaucoup trop de personnes, aussi, une capacité à ne s'émouvoir que de ses propres malheurs, à vouloir sauvegarder ses petits avantages, quitte à ce que les autres crèvent la bouche ouverte, ce n'est pas l'apanage d'une seule catégorie de personnes.
L'égoïsme engendre la lâcheté, le manque de courage. De plus en plus, on n'assume pas ses actes, dans notre société.
Lisez donc ce témoignage et dites-vous simplement qu'une boite de tranquillisants avalée tous les mois empêche une personne modeste d'aller faire une radio, parce qu'on n'a pas le moral, au lieu de serrer les dents et de sourire malgré tout, en se disant que la vie, ce n'est pas une camisole chimique qui la rend belle.
Billet coup de gueule revendiqué spartakiste!
En France, au moindre bobo à l'âme, une pilule est prescrite. [...] Les états d'âme des acheteurs potentiels de médicaments sont le terrain de jeu fétiche des laboratoires, avides de dénicher de nouvelles pathologies. Et ils en trouvent puisque sont apparus, depuis quelque temps : le "trouble affectif saisonnier" (le spleen quand les jours raccourcissent), le "trouble explosif intermittent" (la colère au volant), le "trouble dysphorique prémenstruel" (être d'une humeur de chien avant ses règles), le "trouble oppositionnel avec provocation" (l'esprit réfractaire)..."Les gens ne supportent pas d'être fatigués, d'avoir des insomnies ou d'être tout simplement tristes. Ils pensent qu'en tant que médecin on va régler tous leurs soucis. Même en leur expliquant que c'est normal d'être bouleversé après avoir perdu un proche ou que les coups de fatigue sont inhérents à nous tous, ils veulent à tout prix la pilule magique. Alors, on finit par prescrire. On les drogue en toute légalité", constate amèrement un médecin.
L'Express.
Il n'a pas de mutuelles, comme de plus en plus de gens. Cela devient un luxe, de se soigner.
On l'a incité néanmoins à aller passer une radio aux urgences, car il a au moins la part de la sécu qui lui sera remboursé.
Voilà où en est réduite la France, ce beau modèle social que les hausses d'impôts sont censés préserver, comme l'a dit Ayrault, qui dit beaucoup de conneries ces temps-ci. Je suis bien obligée de l'admettre.
Entre les 5 ans du chien fou Sarkozy et la continuité de sa ligne par le gouvernement socialiste, on se demande pourquoi on ne va pas de suite donner les clefs de l'Elysée à Marine Le Pen.
Sarkozy qui a détruit le centrisme, et la gauche au pouvoir qui a une logique de conservateur anglais...
On nage en plein trouble idéologique, coucou, faut se réveiller, là !
Crise des institutions: les sénateurs refusent le non-cumul des mandats, gauche et droite unis, en oubliant l'impact que cette décision va avoir sur l'opinion publique.
Crise de la demande intérieure: 1,2 millions de contribuables en plus, c'est autant, pour cette année, d'argent que l'économie n'aura pas, de l'argent non consommé afin de faire vivre les entreprises...
Crise d'un certain égoïsme , un égoïsme certain, qui touche beaucoup trop de personnes, aussi, une capacité à ne s'émouvoir que de ses propres malheurs, à vouloir sauvegarder ses petits avantages, quitte à ce que les autres crèvent la bouche ouverte, ce n'est pas l'apanage d'une seule catégorie de personnes.
L'égoïsme engendre la lâcheté, le manque de courage. De plus en plus, on n'assume pas ses actes, dans notre société.
Lisez donc ce témoignage et dites-vous simplement qu'une boite de tranquillisants avalée tous les mois empêche une personne modeste d'aller faire une radio, parce qu'on n'a pas le moral, au lieu de serrer les dents et de sourire malgré tout, en se disant que la vie, ce n'est pas une camisole chimique qui la rend belle.
Billet coup de gueule revendiqué spartakiste!
En France, au moindre bobo à l'âme, une pilule est prescrite. [...] Les états d'âme des acheteurs potentiels de médicaments sont le terrain de jeu fétiche des laboratoires, avides de dénicher de nouvelles pathologies. Et ils en trouvent puisque sont apparus, depuis quelque temps : le "trouble affectif saisonnier" (le spleen quand les jours raccourcissent), le "trouble explosif intermittent" (la colère au volant), le "trouble dysphorique prémenstruel" (être d'une humeur de chien avant ses règles), le "trouble oppositionnel avec provocation" (l'esprit réfractaire)..."Les gens ne supportent pas d'être fatigués, d'avoir des insomnies ou d'être tout simplement tristes. Ils pensent qu'en tant que médecin on va régler tous leurs soucis. Même en leur expliquant que c'est normal d'être bouleversé après avoir perdu un proche ou que les coups de fatigue sont inhérents à nous tous, ils veulent à tout prix la pilule magique. Alors, on finit par prescrire. On les drogue en toute légalité", constate amèrement un médecin.
L'Express.