Comme vous le savez, je ne bois pas d'alcool et je suis très attachée à la lutte contre l'alcoolisme.
Le Journal Officiel a publié un décret qui devrait me réjouir, à première vue : la possibilité , pour les entreprises, d'interdire toute consommation d'alcool dans leur réglement intérieur.
Certes, c'est limité aux locaux et endroits réputés dangereux.
Certes, c'est une mesure qui se comprend aussi.
Jusqu'à présent, on avait droit aux vins, cidres, ce qui est sous la classe de la licence II en termes de loi soit des alcools en dessous d'une vingtaine de degrés.
Certes, j'entend le discours officiel:
"Le ministère du Travail a souligné que l’alcool restait la « substance psychoactive la plus consommée en France ». Le décret vise ainsi, selon le ministère, à « donner aux employeurs les moyens d’assumer l’obligation de sécurité de résultat qui leur incombe en matière de préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs, et de prévenir tout risque d'accident »."
Mais on est encore ici dans l'interdiction, la sanction, et non l'éducation, non la prévention et encore une fois, une privation de liberté et une déresponsabilisation des citoyens traités comme des enfants, et bien entendu la tentation prohibitionniste qui nous pend au nez...et qui n'empêchera jamais les alcoolos d'en avoir un dans ledit nez...
ET la porte ouverte aux autres interdictions, bien entendu.
C'est franchement dommage.
Le Journal Officiel a publié un décret qui devrait me réjouir, à première vue : la possibilité , pour les entreprises, d'interdire toute consommation d'alcool dans leur réglement intérieur.
Certes, c'est limité aux locaux et endroits réputés dangereux.
Certes, c'est une mesure qui se comprend aussi.
Jusqu'à présent, on avait droit aux vins, cidres, ce qui est sous la classe de la licence II en termes de loi soit des alcools en dessous d'une vingtaine de degrés.
Certes, j'entend le discours officiel:
"Le ministère du Travail a souligné que l’alcool restait la « substance psychoactive la plus consommée en France ». Le décret vise ainsi, selon le ministère, à « donner aux employeurs les moyens d’assumer l’obligation de sécurité de résultat qui leur incombe en matière de préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs, et de prévenir tout risque d'accident »."
Mais on est encore ici dans l'interdiction, la sanction, et non l'éducation, non la prévention et encore une fois, une privation de liberté et une déresponsabilisation des citoyens traités comme des enfants, et bien entendu la tentation prohibitionniste qui nous pend au nez...et qui n'empêchera jamais les alcoolos d'en avoir un dans ledit nez...
ET la porte ouverte aux autres interdictions, bien entendu.
C'est franchement dommage.
Le lobby des alcools reste très actif. Il faut dire que ne sont pas concernés que les grands (sic) noms de la chose, mais aussi toute l'industrie des traitements de la vigne. Ils ont bien entendu leurs lobbies permanents à Bruxelles, et ailleurs aussi sans doute. Les intérêts de "ces gens-là" sont tellement plus importants que la santé publique, voyons !
RépondreSupprimerBonjour. Boire, ou ne pas boire ? Je rentre à l'instant de mon service bénévole à l'entrée du rassemblement à Notre Dame des Landes. Même s'il y en eut peu, les comportement de certaines personnes qui ont été là les trois jours (qui n'avaient donc pas à reprendre la route) indiquaient une légère tendance à dépasser ce qu'elles pouvaient tolérer. Je pense à une jeune fille, qui reculait, reculait pour reprendre son équilibre, au risque de se retrouver les quatre fers en l'air dans la boue du chemin devant l'entrée. Elle ne se serait pas fait mal. Il s'agissait aussi de boissons qui ne provenaient manifestement pas du rassemblement (il n'y avait que de la légère bière pression, très bonne d'ailleurs car j'en ai goûté).
RépondreSupprimerAvec mon compagnon à l'entrée, nous nous faisions la réflexion à propos de l'énorme lobby qui promeut les boissons fermentées. Pour rappel, l'alcool est par sa diffusion partout, par les publicités plus ou moins indirectes qui le mettent en valeur, par le nombre de ses adeptes plus ou moins tempérants, de loin la drogue la plus utilisée en France. Donc, très largement la plus dangereuse. Celle-là, on n'y touchera pas même si des mesures sont censées en restreindre la possession et la consommation. En revanche, certaines plantes à la nocivité limitée sont considérées comme des sources d'ennuis très graves avec la justice. Elles NE PAIENT PAS la Taxe. Et tant pis pour les personnes atteintes de sclérose en plaques : j'en ai connu une qui est décédée maintenant, et pour laquelle c'était le seul moyen de moins souffrir. Je me souviendrai trop des cris déchirants de ma femme, ne bénéficiant que de morphine aux résultats bien décevants souvent (et à quel prix ! pour la Sécurité Sociale).