Si l'on en croit ceux qui sont allés à la Fête de l'Huma, c'est fort possible, à moins que ce ne soit Hollande.
Verts, socialistes, Front de gauche, communistes, ensemble : on a au moins ici une union qui se dessine, une union contre cette politique.
Faut dire que même Martine Aubry ne veut pas se mêler de sanctionner les éventuels frondeurs.
Valls, Bruno le Roux et d'autres les prennent pour des fraudeurs, car, selon eux, quand on a été élu sous l'étiquette et l'obédience du PS, on se devrait de tout voter sans avoir d'états d'âmes.
Mais qui a réellement fraudé, a été élu sous un programme et qui semble en appliquer un, tout droit sorti d'un tiroir d'on ne sait où, car c'est l'impression qu'on en a.
Qui est réellement responsable? Valls, Hollande, le pouvoir, nos institutions, Bruxelles?
Liens:
Aubry sur le vote de confiance.
Les frondeurs à la fête de l'Huma.
Verts, socialistes, Front de gauche, communistes, ensemble : on a au moins ici une union qui se dessine, une union contre cette politique.
Faut dire que même Martine Aubry ne veut pas se mêler de sanctionner les éventuels frondeurs.
Valls, Bruno le Roux et d'autres les prennent pour des fraudeurs, car, selon eux, quand on a été élu sous l'étiquette et l'obédience du PS, on se devrait de tout voter sans avoir d'états d'âmes.
Mais qui a réellement fraudé, a été élu sous un programme et qui semble en appliquer un, tout droit sorti d'un tiroir d'on ne sait où, car c'est l'impression qu'on en a.
Qui est réellement responsable? Valls, Hollande, le pouvoir, nos institutions, Bruxelles?
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Aubry sur le vote de confiance.
Les frondeurs à la fête de l'Huma.
Allons, ne soyons pas naïfs. Juste après avoir claironné "Mon ennemi c'est la finance", l'hôte de l'Élysée s'est envolé pour la City, où il a léché les bottes de la même finance. Vu les manœuvres accomplies chaque jour par les meRdias, avec une constance qui désespère, vu les deux rescapés au second tour de l'élection présidentielle, les souhaits du peuple avaient zéro chance de se voir exaucés.
RépondreSupprimerTrès honnêtement, je pense que de nombreux élus au Palais Bourbons se sont sentis trompés eux aussi, mais à l'époque ils ont avalé la couleuvre. Bien entendu, un jour trop c'est trop, et même eux n'en peuvent plus : ce sont eux qui subissent la pression des électeurs.
A un moment ou un autre, surtout dès le départ, Hollande aurait pu dire non à Bruxelles, simplement en ne menaçant pas de sanctions ceux qui auraient pu refuser de voter le TSCG. Il ne l'a pas fait, donc c'est lui le responsable. Valls, c'est lui qui l'a choisi (monsieur 5% aux primaires, rappelons-le). Il est toujours responsable. Il le sait, et persiste. Si lui-même est l'objet de pressions de la part de "Bruxelles" (traduisons Washington), il peut toujours démissionner. Vu l'immense crédit dont il dispose en France, il aurait dû le faire depuis longtemps. Il ne le fera pas. C'est "le" bon soldat au "bon moment" au "bon endroit", pour apporter sur un plateau le pays qui l'a vu naître (à la différence de Valls, et même d'un Sarkozy qui a vu le jour par hasard à Paris, déconnecté de notre culture). Ce sont les ogres de la finance qui doivent être contents. Ces quelques familles (4 ou 5 en tout) qui contrôlent ceux qui contrôlent ceux qui contrôlent ceux qui dirigent.
S'achemine-t-on vers un 49-3 ? Arme à double tranchant, dans ce cas de figure, si la fronde se renforce. Hollande renouvellera-t-il l'exploit de Mac-Mahon, qui dut d'abord se soumettre, puis finit par se démettre ?