C'est le colistier Pence qui ouvre le bal, le bal des vampires, le bal des fous: il est fier, lui qui est pas piqué des hannetons, aussi, de présenter le futur président Trump.
J'avoue: je me suis gourrée, moi aussi, je dis toujours de nous méfier des sondages, j'ai cru que la vieille bique vérolée Clinton pourrait battre Trump. En fait, on a tous oublié qu'à deux mandats démocrates succédait automatiquement un républicain et que le Congrès, le Sénat étaient si je ne me trompe, de couleur républicaine.
Trump parle: il félicite Clinton, il roucoulerait presque.
Il sort aux Américains la consensualité, l'Amérique apaisée, il demande de l'aide à tous.
Il rentre dans le rang.
On en pleurerait presque.
Il vante l'égalité de toute race, toute religion.
Quelque part, on a l'impression qu'il a peur, qu'il ne s'y attendait pas, une blague entre potaches qui a mal tourné, un voeu fait au génie de la lampe un soir de beuverie, et quand on se réveille, on a la gueule de bois.
Maintenant, il promet de s'occuper des oubliés, c'est pratique, les oubliés, on sait plus ce que c'est sauf en début de mandat, à la fin, on les a toujours oublié.
Il continue de vendre l'Amérique qui construit des routes, des baraques, des infrastructures, avec quel argent? ça, il dit qu'ils vont rêver, c'est ça.
Puis il veut faire la paix avec tout le monde, tout le monde il est gentil, il ne veut pas de conflit, il veut de la diplomatie. On se pince. Bien entendu, au profit de l'Amérique qui doit garder son rôle de Reine du Monde...
Il larmoie sur sa famille, c'est un truc d'Américain, ça, ici, on est pas américain.
Il les fait tous monter sur scène.
Pourtant, quand on regarde sa tête, on voit bien qu'il se dit clairement:
Mais qu'est-ce que je fous là?
Je pensais que ça me terrifierait. En fait, non, ça me fait marrer.
Comme dit Joe Dassin, ça va pas changer le monde. C'est fini ce temps-là.
Le programme de Clinton me faisait peur aussi, son côté va-t-en-guerre, interventionniste, agressif.
Trump félicite les copains républicains, allez, monte ici sur scène aussi, on a l'impression que Donald a laissé place à Winnie l'Ourson.
De toute manière, tout ce qui va mal aller, ce sera de sa faute. Il le sait.
Le déclin Blanc Américain est acté. Les WASP , tous derrière Trump en personne, qui le fait si bien, entament le chant du cygne.
Les Bons du Trésor Américain sont Chinois depuis un moment.
Et je ne peux pas m'empêcher de me marrer. Je sais, c'est mal.
Mais j'en ai marre de cet axe occidental qui nous pourrit la vie et qui peine à crever.
J'avoue: je me suis gourrée, moi aussi, je dis toujours de nous méfier des sondages, j'ai cru que la vieille bique vérolée Clinton pourrait battre Trump. En fait, on a tous oublié qu'à deux mandats démocrates succédait automatiquement un républicain et que le Congrès, le Sénat étaient si je ne me trompe, de couleur républicaine.
Trump parle: il félicite Clinton, il roucoulerait presque.
Il sort aux Américains la consensualité, l'Amérique apaisée, il demande de l'aide à tous.
Il rentre dans le rang.
On en pleurerait presque.
Il vante l'égalité de toute race, toute religion.
Quelque part, on a l'impression qu'il a peur, qu'il ne s'y attendait pas, une blague entre potaches qui a mal tourné, un voeu fait au génie de la lampe un soir de beuverie, et quand on se réveille, on a la gueule de bois.
Maintenant, il promet de s'occuper des oubliés, c'est pratique, les oubliés, on sait plus ce que c'est sauf en début de mandat, à la fin, on les a toujours oublié.
Il continue de vendre l'Amérique qui construit des routes, des baraques, des infrastructures, avec quel argent? ça, il dit qu'ils vont rêver, c'est ça.
Puis il veut faire la paix avec tout le monde, tout le monde il est gentil, il ne veut pas de conflit, il veut de la diplomatie. On se pince. Bien entendu, au profit de l'Amérique qui doit garder son rôle de Reine du Monde...
Il larmoie sur sa famille, c'est un truc d'Américain, ça, ici, on est pas américain.
Il les fait tous monter sur scène.
Pourtant, quand on regarde sa tête, on voit bien qu'il se dit clairement:
Mais qu'est-ce que je fous là?
Je pensais que ça me terrifierait. En fait, non, ça me fait marrer.
Comme dit Joe Dassin, ça va pas changer le monde. C'est fini ce temps-là.
Le programme de Clinton me faisait peur aussi, son côté va-t-en-guerre, interventionniste, agressif.
Trump félicite les copains républicains, allez, monte ici sur scène aussi, on a l'impression que Donald a laissé place à Winnie l'Ourson.
De toute manière, tout ce qui va mal aller, ce sera de sa faute. Il le sait.
Le déclin Blanc Américain est acté. Les WASP , tous derrière Trump en personne, qui le fait si bien, entament le chant du cygne.
Les Bons du Trésor Américain sont Chinois depuis un moment.
Et je ne peux pas m'empêcher de me marrer. Je sais, c'est mal.
Mais j'en ai marre de cet axe occidental qui nous pourrit la vie et qui peine à crever.
Cette élection, en un sens, avait une certaine importance : elle mettait en bascule la fin d'un monde, celui qui se mit en place avec l'envahissement des mers par l'homo albus victus au XVIe siècle : singulièrement depuis 1588, où la redoutable armada espagnole fut vaincue par l'océan, laissant la place à Albion la bien nommée pour la conquête des vastes horizons océaniques.
RépondreSupprimerC'était cela, la fin d'un monde blanc, OU la fin du monde tout court sous la houlette échevelée d'hystériques conquérants
"... Ivres d'un rêve héroïque et brutal"
résolus à tout faire sauter plutôt que de laisser la place à un monde multipolaire.
l'histoire dans les manuels sera-t-elle celle-ci?
SupprimerOn le dit toujours, "l'histoire est écrite par les vainqueurs". QUI seront les vainqueurs ? Si c'est le Peuple, lui n'a pas d'Histoire écrite par des érudits, il la vit et puis c'est tout. Ses épopées, ce sont de ces légendes qui se content aux petits enfants, ou de celles que des copains se remémorent dans un coin de bistrot en se tapant sur l'épaule. L'Histoire se vit, elle est orale et c'est ainsi qu'elle traverse les siècles sans que des politiciens ne la salissent.
Supprimerpour résoudre tous les problèmes , élisons BOLLORE à l'Elysée en suivant l'exemple américain
RépondreSupprimerVoilà!
SupprimerMais il y a Bernard aussi ;)
Ce cher Nanard, sévèrement burné!
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